Le docteur Lefebvre, veuf qui mène une vie tranquille avec sa fille, compte parmi ses patients un dépressif dénommé Guérin. Celui-ci change souvent d'adresse. Il est recherché par sa femme, Geneviève Laurent, et par des inconnus qui surveillent le docteur, le cambriolent, le menacent. Le docteur vit dans l'angoisse ; il est harcelé par un dénommé Kruger, le chef de la bande, qui le menace de représailles sur sa fille Sylvie.
Si j'étais un espion marque le premier long-métrage de fiction réalisé par Bertrand Blier, dans lequel il met en scène son père Bernard pour la première fois.
Au moment de sa sortie en France fin , le film connaît un énorme échec commercial, avec 77 290 entrées, dont 19 961 entrées sur Paris[1].
La critique à la sortie du film par Paris Match est louangeuse ; elle conclut que le film « révèle un vrai talent de metteur en scène, dans la veine du meilleur Hitchcock : le compliment n'est pas mince ».