Simyra était une ville phénicienne de l'actuelle Syrie, et un centre commercial majeur. La ville a également été mentionnée comme Sumur, Simyra[1], Ṣimirra, Ṣumra[2], Sumura[3], Ṣimura[4], Zemar[5], et Zimyra[6].
Elle apparaît dans les lettres d'Amarna (milieu du XIVe siècle av. J.-C.), dirigée par Ahribta. Elle était sous la tutelle de Rib-Addi, roi de Byblos, mais a été conquise par Abdi-Ashirta, roi d'Amurru. Elle est devenue la capitale d'Amurru[7].
Il est probable que ce soit la même ville connue plus tard sous le nom de "Simirra"[8]. Simirra est listée comme faisant partie de l'empire assyrien par Tiglath-Pileser III en 738 avant notre ère, mais s'est rebellée contre l'Assyrie en 721 au début du règne de Sargon II[9].
Maurice Dunand et N. Salisby l'ont identifiée au site archéologique de Tell Kazel en 1957[10].
Notes et références
↑Archibald Henry Sayce, The Hittites: the story of a forgotten empire, The Religious Tract Society, (lire en ligne), p. 164
↑Shlomo Izre'el, Itamar Singer et Ran Zadok, Past Links: Studies in the Languages and Cultures of the Ancient Near East, Eisenbrauns, (ISBN978-1-57506-035-4, lire en ligne), p. 393
↑Niels Peter Lemche, The Canaanites and Their Land: The Tradition of the Canaanites, A&C Black, (ISBN978-1-85075-310-0, lire en ligne), p. 78
↑I. E. S. Edwards, C. J. Gadd, N. G. L. Hammond et E. Sollberger, The Cambridge Ancient History, Cambridge University Press, (ISBN978-0-521-08230-3, lire en ligne), 863
↑Trevor Bryce, The Routledge Handbook of the Peoples and Places of Ancient Western Asia, Routledge, (ISBN978-1-134-15907-9, lire en ligne), p. 672
↑Trevor Bryce, The Routledge Handbook of the Peoples and Places of Ancient Western Asia: The Near East from the Early Bronze Age to the fall of the Persian Empire, Routledge, (ISBN978-1-134-15907-9, lire en ligne), p. 654