Sou Met est le fils d'un cadre Khmer rouge, Ma Mang alias Pang, qui était secrétaire de la Zone sud-ouest entre 1963 et 1968[note 1]. Il rejoint celle-ci dans les années 1970 et prend part à la prise de l'aéroport de Pochentong en [4].
Protégé de Ta Mok qui prend le contrôle de la Zone sud-ouest en 1968[3], il est nommé en à la tête de la 502e division de l’Armée révolutionnaire du Kampuchéa (ARK) constituée après la prise de Phnom Penh, ainsi que des Forces aériennes, sous les ordres directs de Son Sen. Devenu membre du Comité central en et du Bureau permanent de l'état-major général de l'ARK, il prend part aux décisions prises au sommet[5]. Il est notamment impliqué dans les purges de l'ARK à partir de 1976 et dans l'envoi à Tuol Sleng (S-21) d'une centaine d'officiers et de soldats de la 502e division[4],[6],[7],[note 2].
Après la chute du régime en 1979, il reste un temps membre de l'État fictif maintenu par les khmers rouges, avec rang de ministre, appartenant ainsi à la seconde génération de leaders du mouvement[9].
Une carrière poursuivie dans les Forces armées royales du Cambodge
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La mise en cause avortée par les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens
Le dossier 003 ouvert en 2009 devant les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens implique Sou Met et Meas Muth, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Il est l'un des éléments de la crise advenue en 2011 au sein de ce tribunal international déjà difficilement mis en place pour juger des crimes contre l'humanité du régime Khmer rouge, lorsque les investigations sont closes par les juges d'instruction You Bunleng et Siegfried Blunk, malgré l'opposition du procureur Andrew Cayley. Human Rights Watch dénonce alors une enquête menée « sans avoir notifié les suspects, ni interrogé certains témoins-clé, ou encore mené des recherches sur les lieux des crimes », ainsi que les pressions exercées en ce sens par le gouvernement Hun Sen[12],[13].
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↑ a et bSolomon Kane (trad. de l'anglais par François Gerles, préf. David Chandler), Dictionnaire des Khmers rouges, IRASEC, , 460 p. (ISBN9782916063270), « Zone Sud-Ouest », p. 415
↑ a et bSolomon Kane (trad. de l'anglais par François Gerles, préf. David Chandler), Dictionnaire des Khmers rouges, IRASEC, , 460 p. (ISBN9782916063270), « SOU dit Ta (Meth) », p. 359-360
↑Marcel Lemonde, Jean Reynaud, Un juge face aux Khmers rouges, Seuil, 264 p. (ISBN9782021104806).
↑Sacha Sher, Le Kampuchéa des "Khmers rouges": Essai de compréhension d une tentative de révolution, L'Harmattan, 2004, 484 p. (ISBN9782296355545) p. 169
↑Meng-Try Ea, The Chain of Terror: The Khmer Rouge Southwest Zone Security System, Documentation Center of Cambodia, 2005, 150 p. , note 101, p. 36
↑Christophe Peschoux, Les nouveaux Khmers Rouges: 1979-1990, L'Harmattan, 1992, 310 p. (ISBN9782296269651), p. 73 ; Zachary Abuza, « The Future of the Khmer Rouge: Internal and External Variables », Contemporary Southeast Asia, Institute of Southeast Asian Studies, vol. 15, n° 4, mars 1994, p. 439.
↑Les dirigeants Khmers rouges, Justice pour le Cambodge, justicepourlecambodge.org ; Tom Fawthrop, Helen Jarvis, Getting away with genocide?: elusive justice and the Khmer Rouge Tribunal, Pluto Press, 2004, 327 p. (ISBN9780745320281) p. 269.
↑Sorpong Peou, « Mass Atrocities in Cambodia under the Khmer Rouge Reign of Terror », dans N. Ganesan, Sung Chull Kim, State Violence in East Asia, University Press of Kentucky, 2013, (ISBN9780813140612) p. 146-147
Marcel Lemonde, Jean Reynaud, Un juge face aux Khmers rouges, Seuil, 264 p. (ISBN9782021104806).
Solomon Kane (trad. de l'anglais par François Gerles, préf. David Chandler), Dictionnaire des Khmers rouges, IRASEC, , 460 p. (ISBN9782916063270), « SOU dit Ta (Meth) », p. 359-360.