Soupert & Notting est une entreprise luxembourgeoise spécialisée dans le négoce et l'obtention de roses qui fut active du milieu du XIXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Histoire
Le Rhénan Pierre Notting (né Petrus Notting à Bollendorf le et mort à Limpertsberg le ) commence sa carrière en 1845[1] chez Augustin Wilhelm à Luxembourg-Ville, puis s'associe avec son ami Jean Soupert (né le à Dommeldange et mort le à Limpertsberg) pour fonder la pépinière Soupert & Notting en 1855 à Limpertsberg. Elle se spécialise rapidement dans l'obtention de roses, face à un marché en pleine croissance avec le développement des lignes de chemin de fer. En 1857, Jean Soupert épouse la sœur de Pierre Notting, Anne-Marie[2]. À partir de 1861, la société remporte de nombreux prix à l'étranger, en France, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis (où elle participe à l'exposition universelle de Philadelphie en 1876). En 1867, Pierre Notting obtient sa naturalisation luxembourgeoise. Evrard Ketten a été apprenti de chez Soupert & Notting.
En 1874, Pernet père, de Lyon, leur dédie un rosier mousseux baptisé 'Soupert & Notting'.
Pierre Noting meurt au Luxembourg en 1895. Sa mort est commémorée par une rose thé de couleur abricot, nommée 'Souvenir de Pierre Notting', qui obtient une grande médaille d'or en 1899 à Ixelles, suivie par des premiers prix en 1903 à Maastricht et à Douai[3].