Officialisé par le président de la République Albert Lebrun sous le nom de stade municipal le . Le Stade de Reims avait cependant déjà investi les lieux depuis le .
L’enceinte peut alors accueillir 18 000 spectateurs, ce qui en faisait une des plus grandes du pays à l’époque. D'ailleurs, les organisateurs de la Coupe du monde de football de 1938 confièrent à l’enceinte rémoise l’organisation d’une rencontre du premier tour ; la Hongrie y malmena les Indonésiens 6-0[2].
Le Stade vélodrome municipal, terminé fin juillet 1934, est donc ouvert officiellement, le , à l'occasion de l'arrivée du 26eParis-Reims, remporté par Étienne Parizet[3]. La réunion est complétée par des courses sur la piste rose[4]. En match Omnium opposant deux pistards à deux routiers (derrière moto, contre la montre et en poursuite), Faudet termine à la première place devant Plassat, Bidet et Godinat. Le prix de Champagne derrière moto est remporté par Wynsdau devant Sérès et les Rémois Toussaint et Marronnier. Faudet gagne la course à l'américaine sur 20 km[5]. Le , le Bicycle club rémois organise le grand prix de Champagne. Robert Toussaint remporte la course derrière moto, devant l'ancien champion du monde Toto Grassin. Par ailleurs, d'importantes réunions de cyclisme sur piste y furent organisées.
À la fin des années 1950, le club résidant domine le football français et le public afflue de plus en plus aux matchs, par conséquent une nouvelle tribune latérale à deux niveaux est bientôt construite face à la tribune présidentielle. Dans les décennies qui suivirent, l'équipe connut de plus en plus de difficultés avec même un retour à l'amateurisme en 1991. Le stade est déserté par les supporters et son entretien laisse à désirer, le record d'affluence date pourtant de cette époque : 27 774 spectateurs payants (le contre l'Olympique de Marseille en demi-finale retour de la Coupe de France)[6]. Le record en championnat de France de Division 1 date du avec 25 225 spectateurs pour la venue de l'AS Saint-Étienne[6].
À l’aube des années 2000, le Stade de Reims est porté par de nouvelles ambitions, et le club retrouve l’échelon professionnel en 2002 avec en tête la montée en Ligue 2. Il devint alors urgent de rénover totalement le stade, devenu exigu, vétuste, peu confortable (9 500 places officiellement, mais plutôt 8 000 en réalité) et surtout dangereux (en 1998, la commission de sécurité en visite ne donnera pas son accord à l’organisation d'un match de Coupe de France à Reims). En octobre 1997, le maire de Reims Jean Falala, annonce son souhait de voir le stade Delaune reconstruit.
Un projet visant à reconstruire un stade de 22 000 places sur le site même de l’actuel stade, voit ainsi le jour au milieu des années 2000. Après plusieurs saisons de travaux, l'ex-vélodrome a laissé la place en à un stade rénové, modernisé et agrandi.
L'inauguration du stade a eu lieu durant le match Reims-Lens (1-2) devant 19 995 spectateurs, le [8]. Le , le stade atteint une affluence de 20 321 spectateurs lors du match Stade de Reims-AS Monaco FC (2-0)[9]. Ce record ne tient que dix jours puisque pour le dernier match de la saison 2011-2012 de Ligue 2 à domicile, le club enregistre une affluence de 20 621 spectateurs, lors de la réception du Racing Club de Lens (1-1)[6]. Le record est battu pour la troisième fois d'affilée lors du premier match de la saison 2012-2013 de Ligue 1 disputé face à l'Olympique de Marseille qui se déroule devant 21 044 spectateurs[10].
En , des écrans géants sont installés[11].
Actuellement le stade peut accueillir 20 519 spectateurs[1].
↑le 28 juillet 1938 sur la piste du stade-vélodrome le jour de l'arrivée de l'étape, le champion Raymond Poulet fit une mauvaise chute et décéda trois jours plus tard.
Références
↑ a et b« Stade de Reims », sur stadedeReims.com (consulté le ).