En 1966, en tant que militant bisexuel, il fonde la Student Homophile League à Columbia University et New York University. En 1967, l'Université Columbia reconnait officiellement ce groupe, ce qui en fait le premier collège des États-Unis à reconnaître officiellement un groupe d'étudiants gays[1].
Il fait partie de cette génération d'auteurs qui se sont fait connaître dans les années 1970 et 1980.
C'est la série de fantasy qui a rendu Donaldson célèbre. Son héros est un lépreux devenu sauveur dans un monde parallèle. Les deux premières trilogies paraissent entre 1977 et 1983. Une nouvelle série commence en 2004.
Le Cycle des seuils
Il s'agit d'un space opera qui mélange des personnages de la mythologie wagnérienne transposés dans un futur apocalyptique, et des éléments de science-fiction classique (voyages dans l'espace, conflit avec des extra-terrestres). La série reflète à la fois les préoccupations habituelles de l'auteur (torture, souffrance, conflits éthiques), mais aussi celles de l'Amérique du début des années 1990 : manipulations génétiques, manipulations politiques, terrorisme, émergence du Quart Monde.
Autres ouvrages
Donaldson fait également incursion dans la littérature policière avec la série des L'homme qui (The Man Who), sous le pseudonyme de Reed Stephens. Il a également publié des recueils de nouvelles.
Publiée dans The 1985 Annual World's Best SF en 1985 et également dans Berserker Base, édité par Fred Saberhagen, puis dans Reave the Just and Other Tales
Essais
(en) Epic Fantasy in the Modern World: A Few Observations, 1986
W.A. Senior, "Variations on the Fantasy Tradition - Stephen R. Donaldson's Chronicles of Thomas Covenant," (Kent State Univ. Press, 1995).
Benjamin Laskar, "Suicide and the Absurd: The Influence of Jean-Paul Sartre's and Albert Camus's Existentialism on Stephen R. Donaldson's The Chronicles of Thomas Covenant The Unbeliever", 14 J. of the Fantastic in the Arts 409 (2004).