Substance préoccupanteLes « substances préoccupantes » (et au sein de ce groupe les « substances extrêmement préoccupantes » sont environ 1500 produits chimiques dont les effets sont préoccupants pour la santé publique, la santé au travail et/ou l'environnement, par exemple parce qu'elles sont cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (elles sont alors classées dans le groupe dit des CMR) ou parce qu'elles sont des perturbateurs endocriniens. En Europe, au regard du Règlement REACh (sur l'enregistrement, l'évaluation, l'autorisation et les restrictions des substances chimiques, en vigueur depuis le ), on comptait environ 1500 substances préoccupantes au début des années 2000.
En 2013, la Commission, les États-membres et l’Agence européenne des produits chimiques (AEPC) devraient intensifier leurs efforts pour identifier les substances extrêmement préoccupantes, en s’appuyant sur les options de gestion des risques (OGR)[1] Définition, critèresDans le cadre du Règlement Reach, un certain nombre de substances sont « soumises à autorisation de mise sur le marché »)[2] quel que soit le tonnage (sauf exemption au titre de l'art. 56 du titre VII du règlement Reach). Le classement de ces substances se fait via une procédure conduite par l'AEPC avec un Comité des États membres (CEM). Une substance est dite extrêmement préoccupante si elle remplit une ou plusieurs des conditions suivantes :
Elles sont classées par l’AEPC dans une annexe dite « Annexe XIV du Règlement Reach »[3]. Ainsi, à la date du , trente-et-une substances « extrêmement préoccupantes » avaient été extraites de la liste de substances candidates. Le marché et les substances préoccupantesTant que la substance ne figure que sur la liste des substances candidates à l'autorisation [4], elle peut être vendue sans autorisation, mais doit être déclarée dans un tableau européen par les fournisseurs (de substances, de préparations ou d'articles en contenant...). Dans deux cas le fournisseur doit aussi la déclarer au destinataire qui le demande :
Le cas des nanomatériauxLes problèmes de sécurité environnementale et sanitaire posés par les nanoparticules et nanomatériaux sont nouveaux et encore très discutés. La commission considère que REACH reste un bon cadre pour traiter ce problème, mais à condition de le modifier et de l'adapter aux spécificités de ces produits : « La Commission envisage de modifier certaines des annexes du règlement REACH et encourage l’ECHA à élaborer de nouvelles orientations pour les enregistrements après 2013 »[1]. Le , la Commission européenne a lancé une consultation, ouverte à tous jusqu'au , sur les modifications des annexes de REACH afin de clarifier la procédure d'enregistrement des nanomatériaux dans les dossiers d'enregistrement[5]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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