Les limites communales de Tartaras et celles de ses communes adjacentes.
Administrativement dans le département de la Loire, la commune forme, avec celle de Dargoire, une quasi-enclave dans le Rhône, seulement rattachée au reste de la Loire par une bande d'environ 300 mètres le long du Gier (sans pont) contiguë de la commune de Châteauneuf.
La superficie de la commune est de 3,91 km2 ; son altitude varie de 190 à 348mètres[1]. Tartaras est située à 30 km de Saint-Étienne[2] et à 37 km de Lyon[3].
Tartaras se trouvait jadis au cœur d’un bassin houiller développé au XIXe siècle et conserve des vestiges du canal de Givors à La Grand-Croix (écluse double et tunnel du Rocher Percé) utilisé pour le transport du charbon et fermé en 1955. Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Tartaras est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2022, la commune comptait 957 habitants[Note 2], en évolution de +13,93 % par rapport à 2016 (Loire : +1,32 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
C'est un vestige du canal de Givors qui reliait Givors à La Grand-Croix de 1780 à 1955. Construit pendant vingt ans par deux lyonnais, François Zacharie et son fils Guillaume, le site est mis en valeur par la création d'un sentier qui permet de découvrir l'écluse double et le tunnel utilisés pour le transport du charbon.
D’or à l’écusson ovale d’argent à la filière de sable, chargé d’une branche au naturel issant d’un croissant de gueules, accostée de deux étoiles du même en chef, ledit écusson soutenu de deux rinceaux de laurier de sinople, les tiges passées en sautoir, et surmonté d’un tourteau aussi de gueules, au cœur du même brochant en pointe sur l’écusson.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )