Teiichi YoshimotoTeiichi Yoshimoto
Teiichi Yoshimoto (吉本貞 (, né le et mort le ) est un )général japonais de la Seconde Guerre mondiale. BiographieYoshimoto est le fils aîné d'un marchand d'indigo de la préfecture de Tokushima[1]. Bien que né à Tokyo, sa naissance a été enregistrée à Tokushima. Il est diplômé de la 20e promotion de l'Académie de l'armée impériale japonaise en et de la 28e promotion de l'École d'état-major de l'armée en , il est affecté à des postes d'état-major au sein du quartier général impérial dès l'obtention de son diplôme[1]. En , il est envoyé comme attaché militaire en France, d'où il revient en . Il occupe divers postes administratifs et bureaucratiques au sein de l'état-major de l'armée jusqu'en , date à laquelle on lui confie le commandement du 68e régiment d'infanterie[1]. Il est promu général de brigade en et se voit confier le commandement de la 21e brigade d'infanterie[1]. En , il devient chef d'état-major de la police militaire métropolitaine de Tokyo, chargé d'organiser les défenses de l'est du Japon[1]. En , Yoshimoto devient chef d'état-major de la 11e armée. Cette force fait partie de l'armée japonaise de Chine centrale et a pour mission de conquérir et d'occuper les provinces centrales de la Chine entre le fleuve Yangtze et le fleuve Jaune pendant la deuxième guerre sino-japonaise[1]. La 11e Armée joue notamment un rôle majeur dans la bataille de Wuhan[1]. À partir de , elle est passée sous la tutelle de l'Armée expéditionnaire de Chine et dont Yoshimoto devient chef d'état-major[1]. Il est promu général de division en mars et se voit confier le commandement de la 2e division en novembre[1]. Le , Yoshimoto est décoré de l'Ordre du Milan d'or, 2e classe et du Grand Cordon de l'Ordre du Soleil Levant[1]. En , il devient chef d'état-major de l'armée du Guandong et à partir d', il se voit confier le commandement de la 1re armée, qui assure essentiellement des missions de garde au Mandchoukouo, le quartier général impérial en Chine[1]. En , il est affecté à la 11e armée régionale nouvellement créée. Cette force faisait partie du dernier effort de défense désespéré de l'empire du Japon pour dissuader d'éventuels débarquements des forces alliées à Honshū pendant l'opération Downfall et était responsable de la région de Tōhoku depuis son quartier général basé à Sendai, dans la préfecture de Miyagi[1]. Le , il est promu général d'armée. Le , peu après la capitulation du Japon, Teiichi Yoshimoto se suicide au quartier général de l'armée impériale japonaise à Ichigaya, un quartier de Tokyo[1]. Références
Bibliographie
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