Thérèse Bermont est née vers 1857. Son père, Louis Henri Bermont est Président de chambre à la cour de Toulouse[4]
Elle épouse Louis Dispan de Floran (1869-1922). Avec leurs trois enfants : Henri (1885-1918), Madeleine et Suzanne (1900-2000), ils habitent au 36 bis, avenue Larroumès à L’Haÿ-les-Roses[3]
Elle mène très tôt une action pacifiste et participe à un groupe d'étude dirigé par Jean Longuet, sur la responsabilité des événements de 1914-1918. La mort au front à Audignicourt, de son fils, Henry, en 1918, renforce ses convictions pacifistes[5].
Elle prend parti pour l'aile gauche de la Section française de l'Internationale ouvrière, puis rejoint le Parti communiste après le Congrès de Tours en 1921 (ou 1923, selon sa fille Suzanne Dispan de Floran[5]) mais le quitte rapidement pour se consacrer aux actions de solidarité sociale[6]. Elle s’occupe des soins et des secours aux mères travailleuses et œuvre à l’Haÿ-les-Roses au sein de la Mutualité maternelle qu’elle préside, de la Caisse des écoles et du Comité de secours aux enfants[3].
Elle crée le premier dispensaire de L’Haÿ-les-Roses[7].
Après le décès de son mari en 1922, Thérèse Dispan de Floran préside la section locale de L’Haÿ-les-Roses de la Ligue des droits de l'homme qu'il avait créée. Elle se présente, à quatre reprises, de 1930 à 1933, au comité central de la Ligue des droits de l'homme, sans être élue[3].
Elle prend aussi la direction des Petits Bonshommes, journal pour enfants, d'inspiration socialiste, dans lequel elle tente de favoriser la réconciliation entre les peuples en développant une correspondance internationale entre enfants français et allemands[8].
Elle meurt à 76 ans, le 7 mai 1933, peu de temps après avoir signé dans le journal La Défense (organe du Secours Rouge), l’appel des intellectuels protestant contre la terreur hitlérienne[3].
↑ a et bldh94valdebievre, « Aux origines de la section de la LDH », sur Ligue des droits de l'Homme - Section L'Haÿ-les-Roses - Val-de-Bièvre, (consulté le ).