Après sa sortie de l'École des chartes, le gouvernement français le charge de missions scientifiques aux archives de Milan, de Venise et de Vienne. En 1857, il est nommé professeur d'histoire à l'Université de Vienne et dix ans plus tard, directeur de l'Institut d'histoire autrichienne.
Il étudie dans ses ouvrages la diplomatique des Carolingiens et d'Otton 1er., des Carolingiens et de l'Empire. Il livre ses recherches sur les archives et la chancellerie pontificales au XIVe siècle. Ses mémoires sur la République ambrosienne et la maison de Savoie, sur les négociations et les guerres des ducs de Savoie Amédée VIII et Louis pour succéder, à Milan, au dernier Visconti, Philippe-Marie, relèvent de sa qualité d'historien[2].
Monumenta graphica medii aevi ex archivis et bibliothecis imperii Austriaci Fasc. I–X, Wien, 1859–1882.
Beiträge zur Diplomatik I–VIII, Wien, 1861–1882.
Acta regum et imperatorum Karolinorum digesta et ennarata, volume 1 : Urkundenlehre, volume 2 : Urkundenregesten(de), Wien, 1867.
avec Heinrich von Sybel, Kaiserurkunden in Abbildungen. Lieferung I–XI, Berlin, 1880–1891.
MGH, Diplomata regum et imperatorum Germaniae: 1. Conradi I., Heinrici I. et Ottonis I. Diplomata, 1879–1884; 2,1. Ottonis II.Diplomata, 1888; 2,2. Ottonis III. Diplomata.
Römische Berichte, 5 volumes, 1895–1901.
Römische Erinnerungen., Hrsg. v. Leo Santifaller(de), Universum, Wien, 1947.
Emil von Ottenthal(de): Theodor von Sickel. Dans: Mitteilungen des Instituts für Österreichische Geschichtsforschung. Volume 29, 1908, p. 545–559.
Michael Tangl(de): Theodor von Sickel. Dans: Neues Archiv der Gesellschaft für ältere deutsche Geschichtskunde. Volume 33, 1908, p. 773–781.
Horst Fuhrmann: „Sind eben alles Menschen gewesen“. Gelehrtenleben im 19. und 20. Jahrhundert. Dargestellt am Beispiel der Monumenta Germaniae Historica und ihrer Mitarbeiter., Beck, Munich, 1996, p. 49 (online).
↑Jean-Charles Bédague, Michelle Bubenicek, Olivier Poncet, L'École nationale des chartes. Deux cents ans au service de l'histoire, Gallimard-École des chartes, 2020, p. 131.
↑ a et b« Théodore von Sickel (1826-1908) », Bibliothèque de l'école des chartes, 1908, tome 69. pp. 526-527 (lire en ligne)