Thil-LorrainThil-Lorrain
Thil-Lorrain est le nom de plume de Michel-Materne Lorrain, professeur, pédagogue et écrivain belge, né le à Virton et mort le à Verviers. BiographieMichel-Materne Lorrain, né sous le nom de Michel Thil, patronyme de sa mère, ne sera reconnu par son père qu'à l'âge d'un an. Materne est son second prénom, celui de son grand-père maternel. Il étudie au Collège communal de Virton et, le 9 décembre 1843, se voit attribuer une des quatre bourses de la fondation Dumont[1], destinées à récompenser des élèves méritants. Le 25 février 1854, il est nommé titulaire de la septième Latine du Collège communal de Virton (aujourd'hui Athénée royal Nestor Outer). Il y enseigne l’histoire et la géographie et est également chargé de cours de dessin à l’École moyenne de sa ville natale; il y sera remplacé en 1871 par le peintre d'origine française Albert WATRIN. Nommé directeur de l’École Industrielle et Littéraire de Verviers, Lorrain quitte Virton le 5 mai de cette année. À Verviers, il enseigne le français. Grâce à lui, l'école deviendra Collège communal. Lorsque celui-ci est transformé en Athénée, Michel-Materne Lorrain est nommé préfet des études, fonction qu'il occupera de 1880 à 1890, année de sa mise à la retraite. Le 25 juin 1883, il s'adresse au gouverneur de la province de Liège à l'occasion de l'inauguration du monument érigé à la mémoire de l’ancien bourgmestre Pierre David. Il mentionne dans son discours les valeurs inculquées aux étudiants dans des termes révélateurs de l'esprit libéral : « Devenir des hommes qui savent se rendre utiles à leur pays – Par une vie de dévouement honorer la Patrie »[2]. Plus tard, l'Athénée portera son nom et sera désigné sous le nom d'Athénée royal Thil-Lorrain. Michel-Materne Lorrain est également l’auteur, sous le nom de plume de Thil-Lorrain, d’un grand nombre d’ouvrages de vulgarisation, la plupart destinés à la jeunesse. Il a aussi composé des pièces de théâtre et quelques livres classiques, ainsi que des biographies. Thil-Lorrain est aussi le père de la femme sculptrice et médailliste Jenny Lorrain. Il est inhumé au Cimetière de Verviers. Sa mémoire est évoquée à Virton, au côté de sa fille Jenny, dans les collections du Musée gaumais (portraits à l'huile de Thil-Lorrain et de son épouse Marie Hins, par le peintre Eugène Copus, statuaire en bronze, médailles, placard en noyer sculpté de leur maison). La rue où il est né porte son nom. Œuvres
Notes et références
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