Thomson OrvaultL'usine d'Orvault (Loire-Atlantique), appartenant au groupe Thomson-CSF (devenu aujourd'hui Thales), a tenté à la fin des années 1970 une expérience de structuration du temps de travail originale, en partageant son personnel (après accord du personnel et des syndicats) en deux équipes :
Le salaire restait celui des 40 heures précédant la restructuration. La différence était compensée par une meilleure rentabilité du capital industriel, qui tournait maintenant 7 jours sur 7. Malgré l'accord de tous les partenaires sociaux (patronat, direction, personnel, comité d'entreprise et syndicats), l'Inspection du travail a été obligée par ses statuts d'intenter un procès à l'usine d'Orvault, tout en reconnaissant le côté insolite de cette démarche, et en ne faisant d'ailleurs rien pour essayer de le gagner. L'important était que les formes soient respectées.[réf. nécessaire] La restructuration fut reconnue admissible par les tribunaux, créant ainsi en France un précédent intéressant en matière d'aménagement du temps de travail. Information related to Thomson Orvault |