Timoléon ChapperonTimoléon Chapperon
Timoléon Chapperon (italianisé en Timoleone Chapperon), né le à Chambéry et mort dans cette même ville le , est un avocat, homme politique, président du tribunal de commerce ainsi que syndic de la ville de Chambéry. BiographieOriginesTimoléon Jacques Marie Chapperon naît le à Chambéry[1],[2], dans le département du Mont-Blanc. En effet, le duché de Savoie a été annexé par la France révolutionnaire, par décret du . Il est le fils de Louis-Marie Chapperon, avoué à Chambéry, et de Jacqueline Sanctus[3]. Il fait ses études au collège de Chambéry[3]. Il les poursuit à l'université de Turin[3], capitale du royaume de Sardaigne auquel appartient le duché de Savoie. Il est reçu docteur en droit à l'université de Turin le [3]. CarrièresTimoléon Chapperon revient dans sa ville natale[3]. Il effectue « un double stage chez un ancien avocat et au bureau des pauvres »[3]. Par décret du , il est admis « à postuler devant le Sénat de Savoie »[3]. En 1837, sa passion pour la littérature et l'histoire l'amènent à publier un Guide de l'étranger à Chambéry et dans les environs[3]. Le succès de l'ouvrage confirme sa « vocation archéologique »[3]. Il abandonne ses études juridiques pour se consacrer cette passion, notamment grâce à des rentes[4]. En 1848, il intègre l'administration de la ville de Chambéry[3]. Alors que le gouvernement sarde met en place un parlement du royaume de Sardaigne à Turin, avec l'élection de représentants pour les provinces au cours de cette même année, Timoléon Chapperon tente de se présenter, sans succès — sa candidature n'ayant pas été retenue —, afin de s'opposer au sénateur Costa de Beauregard, pour le collège de Chambéry[5]. L'année suivante, lors de la IVe législature, il est élu le député de la Savoie, représentant le collège de Rumilly[3],[2]. Il fait une demande pour le rétablissement de la province de Rumilly, supprimée en 1818[2]. Entre-temps, il est devenu Conseil délégué, en 1851, de la ville de Chambéry, puis syndic de cette même ville entre 1852-53[3],[2],[4]. Le , il est remplacé par le conservateur Joseph Ginet pour le collège de Rumilly mais devient le représentant du collège électoral de Pont-de-Beauvoisin, pour la Ve législature[3],[2]. Il conserve ce siège jusqu'à l'annexion de la Savoie à la France, en [2]. Favorable à cette union, lors des débats concernant l'avenir du duché, il a rédigé une Déclaration de ligne de conduite de la députation savoisienne, en [3]. En 1853, Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Effectif[6]. Il est par ailleurs membres d'autres sociétés savantes[3]. Au lendemain du rattachement de la Savoie au Second Empire français, il devient président du tribunal et de la chambre de commerce de Chambéry[2], ainsi que censeur de la succursale de la Banque de France dans la même ville[3]. Il participe toujours à la gestion de la ville en étant Conseiller municipal[3]. Timoléon Chapperon meurt le , à Chambéry[3],[2]. OuvragesIl publie de nombreuses études historiques sur la Savoie, dont :
DécorationsJoseph Ginet a été fait[2] : Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Fonds d'archives
Liens externes
|