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D'une famille catholique, son père, Antoine Catta (1839-1902), conseiller municipal de Nantes, démissionnera de la magistrature lors de l'exécution des décrets contre les congrégations et sera créé comte romain en 1885 par le pape Léon XIII ; sa mère est Marguerite Dézanneau. Quatre de ses frères et sœurs seront dans les ordres, dont le chanoine Étienne Catta, et deux autres morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Il est par ailleurs le grand-oncle de Hervé-Marie Catta, dont l'épouse Martine Laffitte-Catta fondera avec Pierre Goursat la Communauté de l'Emmanuel.
Après avoir été élève au collège Saint-Stanislas de Nantes, il suit ses études à l'Université catholique d'Angers, où il aura notamment pour professeur Joachim du Plessis de Grenédan, dont il écrira la biographie, et à la faculté de droit de Caen, et obtient son doctorat en droit en 1909, sur une thèse De la responsabilité civile des administrateurs de sociétés anonymes en droit français. Il s'installe comme avocat au barreau de Nantes.
Durant la Première Guerre mondiale, il sert comme capitaine à l'état-major d'une division. Il sera cité à l'ordre du corps d'armée et recevra la croix de guerre.
Par la suite, il s'occupe d'industrie et prend la direction des papeteries Bolloré.
Homme de confiance du marquis de la Ferronnays, il est le secrétaire du Comité de la droite, parti de la droite monarchiste.
Se lançant dans le journalisme, il écrit dans L'Écho de la Loire (dont il est le directeur à Nantes) jusqu'en 1932, année où il devient le rédacteur en chef de l'hebdomadaire royaliste L'Espérance du peuple ainsi que du Journal d'Ancenis, dont il devient le directeur.
Après avoir pris sa retraite, il se retire dans son manoir des Rangeardières[1], à Saint-Barthélemy-d'Anjou, et devient professeur de droit à l'Université catholique d'Angers et à l'École des assistantes sociales. Il collabore également aux Cercles d'études d'Angers.
Guide juridique du Clergé et des œuvres catholiques, avec l'abbé Lucien Crouzil, préface de Henry Taudière (1914)
Du séminaire au champ de bataille. Yves de Joannis élève au séminaire français, brigadier au 51e d'artillerie, 1893-1914 (Plon-Nourrit et Cie, 1919) - Prix Dodo, 1920
Quatre Français chez Monseigneur le duc de Guise, (L'ami de la vérité, Nantes, 1927).
Un royaliste, Roger Lambelin (1857-1929) (éditions Bossard, 1930)
Le Capitaine Joubert, chevalier et apôtre (1842-1927). Éloge funèbre prononcé par le chanoine J.-B. Eriau, le , à l'inauguration du monument élevé en l'église de Saint-Herblon (Loire-Inférieure), et compte rendu de la cérémonie (1934)
Un romancier de vraie France [Texte imprimé] : René Bazin (Calmann-Lévy , 1936)
Le Très Révérend Père Basile-Antoine Moreau 1799-1873 et les origines de la Congrégation de Sainte-Croix, avec Étienne Catta (éditions Fides, 1950, 1952, 1954, 1955)
La vie d'un monastère sous l'Ancien Régime. La Visitation de Nantes, avec Étienne Catta (1956)
La Très Révérende Mère Marie des Sept-Douleurs : 1818-1900, et les origines des Marianites de Sainte-Croix, avec Étienne Catta, préface de MgrAlbert Cousineau (1958)
La Vendée, la foi, la patrie : synthèse du Souvenir vendéen (Nouvelles éditions latines , 1960)
Le père Dujarié (1767-1838), curé de Ruillé-sur-Loir, chanoine honoraire de Mans, fondateur des communautés des Sœurs de la Providence et des Frères de Saint-Joseph, maintenant Frères de Saint-Croix, introduction d'Étienne Catta (1960)
Chemins de la grâce : Joachim Du Plessis de Grenédan, 1870-1951 : de la Faculté catholique d'Angers à l'abbaye cistercienne de Bellefontaire, avec Jacques d'Avigneau (2007)