Tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 2024L'équipe de France de rugby à XV effectue une tournée en Argentine et en Uruguay du au , dans le cadre du calendrier international d'été[1],[2]. La tournée est marquée par des événements extrasportifs impliquant des joueurs français lors d'une soirée qui a dégénéré. HistoriqueDepuis 2012, la France a effectué une tournée en Argentine dans le cadre d'une série de deux test matchs l'année suivant la Coupe du monde 2015. Cependant, en raison de la pandémie de Covid-19, la tournée de 2020 a été annulée. FormatAlors qu'il était prévu que l'ensemble de la tournée se déroule contre l'Argentine, un match non capé contre l'Uruguay a été ajouté en mars[3],[4], disputé sous le titre d'« équipe de France développement »[5]. En préambule, un match non capé doit initialement être disputé contre la sélection du XV mondial[6] ; la tenue de la rencontre est finalement annulée pour « problèmes d'organisation »[7]. En compensation, un stage de préparation réunissant l'équipe de France et celle de Roumanie est mis en place, avec comme point d'orgue un entraînement commun le au Centre national du rugby[8]. Controverses et affaires judiciairesLa nuit suivant la victoire du XV de France face à l'Argentine lors du premier test match, Melvyn Jaminet publie sur Instagram une vidéo dans laquelle il tient des propos racistes. Dès le lendemain, il est exclu du groupe et de la Tournée, en attente de sanctions ultérieures, notamment de la part de son club, le Rugby club toulonnais[9]. Le , le deuxième ligne palois Hugo Auradou et le troisième ligne rochelais Oscar Jégou sont arrêtés par la police argentine, suspectés d'agression sexuelle sur une femme pendant la nuit ayant suivi le match. Le président de la FFR, Florian Grill, effectue le déplacement en urgence vers Mendoza et tient une première conférence de presse improvisée dans laquelle il déclare que « si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves ». Placés en détention provisoire à la suite de cette arrestation, ils sont inculpés le pour viol aggravé[10]. L'affaire crée un vif émoi en Argentine, l'avocat des deux joueurs, Rafael Cúneo Libarona étant le frère de l'actuel ministre de la Justice argentin Mariano Cúneo Libarona[11]. Résultats complets
EffectifLe , Fabien Galthié nomme une première liste de trente-deux joueurs afin de préparer la tournée. De nombreux joueurs non capés sont convoqués[14]. Le suivant, l'encadrement dévoile un groupe définitif de quarante-deux joueurs, dont vingt-deux ne comptent aucune sélection. Il inclut désormais onze joueurs des deux équipes éliminées en demi-finale du Top 14, tandis qu'aucun joueur des deux clubs finalistes ne sont convoqués et que de nombreux cadres sont laissés au repos[15]. Après la préparation, Régis Montagne, Matis Perchaud et Tevita Tatafu (qui n'est pas encore éligible avec le XV de France) ne sont finalement pas conservés[16]. Le lendemain, Louis Carbonel déclare forfait ; Joris Segonds est convoqué pour le remplacer[17]. Le , après le premier test joué contre l'Argentine, Melvyn Jaminet est mis à l'écart par la fédération française après des propos racistes diffusés sur ses réseaux sociaux[18]. Le lendemain, Régis Montagne, déjà convoqué dans la première liste, est appelé en renfort pour remplacer numériquement Jaminet dans le groupe[19]. Le , Hugo Auradou et Oscar Jégou sont arrêtés par la police argentine après une plainte à leur encontre pour agression sexuelle présumée sur une femme survenue la veille[20]. Ils ne sont donc plus disponibles pour les matchs suivants. AvantsArrières
Notes et référencesNotes
Références
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