Parti défendant les intérêts d'une minorité ethnique et ayant donc vocation à participer au pouvoir dans cette perspective, l'UDMR a à de nombreuses reprises intégré des gouvernements, de droite comme de gauche.
Doctrine
Le parti est considéré comme le représentant de la communauté hongroise de Roumanie, car il est la plus grande force politique des Hongrois en Roumanie. Il se déclare représentant des intérêts des Sicules.
L'UDMR soutient l'utilisation de la langue maternelle dans la vie politique, le développement d'un système scolaire hongrois et l'autonomie locale sur une base ethnique. L’autonomie culturelle est fortement soutenue par les chefs successifs du parti, de même que l’autonomie du pays sicule.
Dans les points principaux du programme du parti figure aussi la nécessité d'intégrer la Roumanie dans la construction européenne et de consolider l'économie de marché.
Lors des élections municipales de 1996, elle a fait élire 121 maires, 133 conseillers de districts et 2 409 conseillers municipaux. En , l'UDMR a remporté 38 mairies sur 1828 et a totalisé 126 769 voix. En perte de vitesse, l'UDMR subit depuis 2008 la concurrence du Parti civique magyar dans la représentation des minorités magyares de Roumanie.
Notes et références
↑Nicolae Păun, Georgiana Ciceo et Dorin Domuţa, « Religious Interactions of the Romanian Political Parties. Case Study: The Christian-Democratic Connection », Journal for the Study of Religions and Ideologies, vol. 8, no 24, , p. 104–132 (lire en ligne)
↑(en) Wolfram Nordsieck, « Romania », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).