Le val est constitué de deux ensembles : le « Haut Gelon », ou « vallée des Huiles », et le « Bas Gelon », dit « Val Pelouse » ou « Penouse ». Cette vallée débute au sud-ouest à Détrier, au débouché de la vallée des Huiles, et se dirige vers le nord-est entre le Montraillant au nord-ouest et la chaîne de Belledonne au sud-est jusqu'à Bourgneuf, au débouché de la Maurienne, non loin de la confluence de l'Arc et de l'Isère.
Toponymie
Le nom de la vallée provient de la rivère du Gelon. Gelon (anciennement Gellon) dérive très probablement d'un patronyme[1],[2],[3]. L'abbé Gros (1935) ne précise pas l'origine de ce nom, tandis que l'abbé Bernard (1956) indique que la vallée « porte toujours le nom aquitain de l'abbé de Tournus »[4] (cf. Gilon (Geilon) de Tournus), ce que reprennent les auteurs de la Petite histoire du Val Gelon et de La Rochette (1994)[2]. Ces derniers s'appuient sur le fait que l'abbé Geilon aurait possédé des bénéfices dans la vallée[2]. L'abbé Bernard relève d'ailleurs que nom se prononce à La Rochette[4].
Le val se subdivise en deux ensembles avec chacun un toponyme associé. Le « Haut Gelon » est appelé vallée des Huiles[5], et le « Bas Gelon », Val Pelouse ou Val Penouse[6],[7]. Pour l'interprétation du premier se référer à l'article vallée des Huiles. Le mot Pelouse désigne « [une] prairie ou [un] sommet couvert de gazon »[8].
D'une superficie de 12 015 hectares[9], le territoire correspond en grande partie au bassin versant de la rivière du Gelon dont la particularité est d'être divisé en deux vallées distinctes :
la vallée des Huiles ou « Haut Gelon »[5], d'une longueur de 13 km et d'orientation nord-est/sud-ouest[10] ;
le val Pelouse ou « Bas Gelon »[6], d'une longueur de 13 km et d'orientation sud-sud-ouest/nord-nord-est[10].
Ces deux vallées sont toutes deux issues de creusements d'origine glaciaire[11],[5]. Leur jonction a lieu au niveau de La Rochette, bloquées par le cône de déjections du torrent du Joudron[9]. Elles sont séparées par le plateau de l'Huile dont le pic de l'Huile culmine à 926 mètres d'altitude et le mont Fauge, séparant la source de la confluence du Gelon au nord, qui culmine à 1 337 m. À son pied, le col de Champ-Laurent (1 116 m) permet le franchissement du massif par la route entre Chamoux-sur-Gelon et Le Pontet.
Le val Pelouse est traversé par l'ancienne route nationale 525 — aujourd'hui route départementale 925 — entre Chamoux et La Rochette tandis que la vallée des Huiles est traversée par la route départementale 207 entre La Rochette et le col du Grand Cucheron conduisant dans la vallée de la Maurienne.
Histoire
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Tourisme
La Grande Montagne d'Arvillard accueille entre 1969 et 1986 un stade de neige appelé Val Pelouse[12],[13]. Deux acteurs politiques locaux, les conseillers généraux, Albert Rey et Michel Lozac'hmeur, qui sont respectivement les maires d’Arvillard et de La Rochette, sont à l'origine de ce développement et la constitution d'un syndicat intercommunal[12],[13]. Après un peu plus d'une décennie, en raison de plusieurs inconvénients, problème d'accessibilité, taille du domaine, absence d'hébergements, la fréquentation ne permet pas la rentabilité du site[12],[13]. Le , l'aventure du Val Pelouse se termine[12],[13].
↑Henry Suter, « Pelouse », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté en ).
↑ a et bCentre de ressources régional des paysages d’Auvergne-Rhône-Alpes, « Val Gelon ou pays de Rochette », sur www.paysages.auvergne-rhone-alpes.gouv.fr,
Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN978-2-7171-0289-5).