Médecin de formation, il suit après la fin de la période communiste, une formation à l'université Yale aux États-Unis et devient spécialiste en chirurgie orthopédique. Jusqu'à son élection, il occupait le poste de directeur de l'hôpital national de traumatologie et d'orthopédie à Riga.
Une petite incursion en politique
Il est membre du comité central du Front populaire de Lettonie entre 1988 et 1989, un parti créé pour réclamer l'indépendance de la Lettonie, alors occupée par l'Union soviétique.
Deux candidats (Māris Riekstiņš et Karina Pētersone) étaient en concurrence pour obtenir l'appui de la coalition gouvernementale de centre-droit majoritaire à la Saeima lors de l'élection présidentielle du [1]. La coalition ne parvenant pas à se décider entre les deux, Zatlers est choisi comme « candidat de compromis »[2]. Zatlers, qui n'a jamais été élu auparavant, est considéré comme novice en politique, à tel point que ses opinions politiques ne sont pas connues.
Selon un sondage réalisé avant l'élection, les Lettons soutenaient la candidature de Zatlers à 28 % alors que celle du candidat de centre gauche Aivars Endziņš est soutenue par 54 % de la population
[3].
La commission anti-corruption ouvre une enquête contre Zatlers après qu'il a admis, lors de la brève campagne électorale, avoir reçu des enveloppes contenant de l'argent données par plusieurs de ses patientes. Bien que cette pratique était courante à l'époque communiste elle est devenue frauduleuse dans la Lettonie d'aujourd'hui[4].
L'élection présidentielle a eu lieu le au Parlement letton et Zatlers l'emporte dès le premier tour par 58 voix (les 58 députés de la coalition) contre 39 pour Endziņš. Il succède le à la populaire Vaira Vike-Freiberga.