8 PHOSPHATES, ARSENATES, VANADATES 8.C Phosphates without Additional Anions, with H2O 8.CD With only medium-sized cations, RO4:H2O = 1:2 8.CD.10 Strengite Fe+++PO4•2(H2O) Space Group Pcab Point Group 2/m 2/m 2/m 8.CD.10 Mansfieldite AlAsO4•2(H2O) Space Group Pcab Point Group 2/m 2/m 2/m 8.CD.10 Variscite AlPO4•2(H2O) Space Group Pcab Point Group 2/m 2/m 2/m 8.CD.10 Scorodite Fe+++AsO4•2(H2O) Space Group Pcab Point Group 2/m 2/m 2/m 8.CD.10 Yanomamite In(AsO4)•2(H2O) Space Group P bca Point Group 2/m 2/m 2/m
Décrite par le minéralogiste allemand Johann August Friedrich Breithaupt en 1830 sous le nom initial de peganite[2], il lui donnera en 1837 le nom de varicite[3]. Le mot dérive de Variscia, nom historique du Vogtland en Allemagne lieu du topotype.
Elle est formée par le dépôt direct d'eaux phosphatées qui vont réagir avec des roches riches en aluminium dans des couches proches de la surface du sol. Elle se présente comme une masse finement granuleuse dans des nodules et remplit également les cavités diverses. La variscite contient souvent des veines composées de minéraux d'aluminium, calcium et phosphates telle la crandallite[4],[5],[6].
La variscite est parfois utilisée comme pierre fine ou d'ornement et est populaire pour la sculpture et l'ornement. On la confond facilement avec la turquoise qu'elle remplace d'ailleurs parfois. La qualité des coloris de cette gemme a augmenté sa popularité ces dernières années[24]. La variscite du Nevada avec ses inclusions noires en toile d'araignée est d'ailleurs souvent confondue avec la turquoise verte.
Collier néolithique de Carnac
Un collier de perles et de pendeloques en variscite, (ou callaïs), porté au néolithique, par un haut personnage de Carnac, Morbihan, il y a plus de 6 000 ans, a été découvert en 1862, dans le tumulus Saint-Michel, lors des premières fouilles du site, au XIXe siècle. Une vingtaine de parures et plusieurs centaines de perles ont été aussi trouvées dans d'autres sites néolithiques morbihannais. On peut mentionner parmi ceux-ci les colliers découverts en 1853 dans le tumulus de Tumiac, ou ceux du Mané er Hroëck, près de Locmariaquer[25].
Au moyen de l'accélérateur de particulesAGLAE du Musée du Louvre, des analyses de la composition chimique des pierres ont été réalisées en 2015 sans endommager le collier, afin de comparer les résultats par rapport aux signatures chimiques d'autres échantillons en provenance de différents filons connus. Les études ont permis de situer la provenance des pierres, au district minier de Pico Centeno, à Encinasola, en Andalousie, Espagne[26],[27], à plus de 1 500 km de Carnac.
↑Bulletin de la Société française de minéralogie, Volume 76 Par Société française de minéralogie et de cristallographie,Société minéralogique de France,Société française de minéralogie 1953
↑The Canadian mineralogist, Volume 7 Par Mineralogical Association of Canada 1962
↑The American mineralogist, Volumes 1-2 Par Mineralogical Society of America 1916
↑Bulletin signalétique onze. Sciences de la terre deux - Physique ..., Volume 25 - Page 19:
↑Manuel de minéralogie, Volume 2 Par Alfred Des Cloizeaux P462. 1893
↑Vollstädt, H., Schmidt, R., Weiss, S., Mineralfundstellen Thüringen und Vogtland, Weise Verlag München (1991), p88
↑Cassedanne, J.P. & Baptista, A. (1999): Famous Mineral Localities: The Sapucaia Pegmatite Minas Gerais, Brazil. Mineralogical Record, 30: 347-360 + 365
↑Gemstones of North America Volume III by John Sinkankas - Geoscience Press 1997
↑Lheur, C. (1993): Les minéralisations de l'ancienne carrière de La Floquerie près de Pannecé (Loire-Atlantique), Le Cahier des Micromonteurs, n°4, 14-21.
↑(en) Charles Palache, Harry Berman et Clifford Frondel, The System of Mineralogy of James Dwight Dana and Edward Salisbury Dana, Yale University 1837–1892, vol. II : Halides, Nitrates, Borates, Carbonates, Sulfates, Phosphates, Arsenates, Tungstates, Molybdates, etc., New York (NY), John Wiley & Sons, , 7e éd., 1124 p., p. 923, 935, 963, 1013