La commune s'appelait Walderfinga en 962, puis Walderfingen[1] durant le Moyen Âge.
Le terme Vaudrevange en est une francisation qui a connu des variantes comme Waudrevange[2], Vaudervange[3], Valdrevange[4], Valdervange[5],
Vaudrefange et Valderfange[6].
Histoire
Il est fait mention de la commune dès 996 dans une donation.
À la fin du XVe siècle, Adam de Vaudrevange était receveur du bailliage d'Allemagne[7].
Le 3 mars 1581, le bailliage d'Allemagne fut établi dans cette commune.
La commune était également le chef-lieu d'une ancienne prévôté qui fut transférée à Berus, ensuite à Bouzonville en 1705.
Pendant les guerres de Lorraine sous Charles IV, Vaudrevange fut abandonnée au pillage. Comme elle n'était pas bien fortifiée mais opulente, elle y était souvent exposée.
En 1680, à la suite des traités de Nimègue que Charles V n'avait pas voulu accepter, Louis XIV demeura maître de la Lorraine. Vaudrevange était alors très limitée par le malheur des guerres et le roi fit ruiner cette ville. En 1692, elle avait encore un couvent de capucins qui fut transféré à Sarrelouis.
Adrien de Walderfingen, receveur de Sierck et du bailliage d’Allemagne[11].
Le grand-père du célèbre gangster américain John Dillinger est né en 1831 dans cette commune, à Gisingen[12]. Patronyme probablement originaire de Dillingen.
↑Gernot Karge - Familienkundliche Quellen im Landkreis Saarlouis und die familienkundlichen Bestände des Kreisarchivs Saarlouis aus dem Saarland, Lothringen, Rheinland-Pfalz und anderen Gebieten
↑Jean-Luc Fray - Villes et bourgs de Lorraine: réseaux urbains et centralité au Moyen Âge (2006)
↑Joseph Barre - Histoire générale d'Allemagne: 648-1740 - Tome IX
↑Jean B. Robinet - Dictionnaire Universel Des Sciences Morale, Économique, Politique et diplomatique - Tome 24
↑Jean-Joseph Expilly - Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France. - Tome 4
↑Anton Friedrich Büsching - Géographie Universelle: Contenant la France - Tome 4 (1770)