Vilis Plūdons est scolarisé à l'école paroissiale de Pilsmuiža. Après ses études secondaires à l'école de Bauska, il poursuit ses études au séminaire de Kuldīga de 1891 à 1895. Au séminaire il étudie intensivement la théorie littéraire.
En 1894, le poète choisit le pseudonyme Pludons, qu'il prendra officiellement comme nom de famille en 1922[5]. Ses premiers écrits sont publiés dans le supplément littéraire du journal Mājas viesis en . Alors sors
également son premier recueil de poèmes Les premiers accords[5]. Il est auteur de poèmes allégoriques et romantique, œuvres épiques et contes.
Plusieurs de ses écrits sont destinés aux enfants dont quelques-uns, plus tard, furent l'objet d'adaptations dans les dessins animés. Il est également connu pour ses traductions des grands classiques comme Heine et Pouchkine, ainsi que du livre Ainsi parlait Zarathoustra du philosophe allemand Friedrich Nietzsche et du chant traditionnel lituanien. Plusieurs musiciens, parmi lesquels Emīls Dārziņš et Alfrēds Kalniņš, ont mis en musique sa poésie.
De par sa profession de pédagogue, Pludonis est auteur de plusieurs livres scolaires. Il était également un bon dessinateur amateur, jouait de plusieurs instruments de musique. Plūdons, avec d'autres intellectuels de son époque, était un ardent partisan de l'indépendance lettonne[6].
L'écrivain est inhumé au cimetière Plūdoņa kapsēta à Ceraukstes pagasts[7]. Dans sa maison natale "Lejenieki" un musée a été ouvert en 1968[8].
↑(en) East European Accessions Index, vol. 2, U.S. Government Printing Office, (lire en ligne), p. 108
↑(en) Marcel Cornis-Pope, John Neubauer, History of the Literary Cultures of East-Central Europe : Junctures and disjunctures in the 19th and 20th centuries. Volume III: The making and remaking of literary institutions, John Benjamins Publishing, , 522 p. (ISBN978-90-272-9235-3, lire en ligne), p. 359