Cette toxicité s’explique parfois par l’absence d'adaptation d'organismes qui n’ont jamais rencontré une substance lors de leur évolution ; par des phénomènes naturels de rejets liés à l'immunité ; par des actions de perturbateur endocrinien du xénobiotique ; ou pour des raisons toxicologiques (toxicité « intrinsèque » du xénobiotique ou sa capacité à agir en synergie avec un autre polluant[4] ou facteur infectieux).
Écotoxicologie
L'écotoxicologie est l'étude de l'effet des xénobiotiques sur les organismes et les écosystèmes à l'échelle moléculaire, cellulaire, physiologique, comportementale et à l'échelle des populations.
Des synergies toxiques entre différents xénobiotiques expliquent certains phénomènes toxicologiques ou écotoxicologiques[5].
Ces phénomènes, parfois très complexes, sont encore incompris et difficiles à modéliser.
Métabolisme des xénobiotiques
Cunninghamella elegans est une espèce de champignon trouvée dans les sols et utilisée comme organisme modèle du métabolisme mammalien des xénobiotiques.
↑Mansuy D, « Metabolism of xenobiotics: beneficial and adverse effects », Biol Aujourd'hui., vol. 1, no 207, , p. 33-37 (PMID23694723, DOI10.1051/jbio/2013003)
↑(en) Viarengo A, Bettella E, Fabbri R, Burlando B, Lafaurie M. « Heavy metal inhibition of EROD activiation in liver microsomes from the bass Dicentrarchus labrax exposed to organic xenobiotics: Role of GSH in the reduction of heavy metal effects » Mar Environ Res. 1997;44:1-11
↑(en) Broderius SJ, « Modeling the joint toxicity of xenobiotics to aquatic organisms: basic concepts and approaches » Aquat Toxicol. 1991;14:107-127