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Il est né à Paris. Sa famille est originaire de Billé près de Fougères. Il était professeur d'anglais et de breton[1].
Seconde Guerre mondiale
Il devient militant nationaliste breton et fédéraliste européen dès l'adolescence et le reste jusqu'à sa mort. Il milite au PNB. Jean-Marie Bouëssel du Bourg fut arrêté dans la nuit du avec un autre militant du PNB, Arsène Gefflot, administrateur de L'Heure bretonne, en train de poser des tracts. Le texte des tracts imprimés par le parti était : « Ni Anglais, ni Français, ni Allemand, Breton seulement ».Les Allemands le firent libérer.
Jean-Marie Bouëssel du Bourg qui faisait partie du Service spécial de Célestin Lainé, le fondateur du Bezen Perrot, après avoir effectué un temps de service dans cette formation SS préféra s'éloigner, ses idées chrétiennes étant incompatibles avec le paganisme de Lainé. Son itinéraire a été longuement étudié par Françoise Morvan dans son essai Miliciens contre maquisards (éditions Ouest-France). Elle s'appuie sur les souvenirs de Jean-Marie Bouëssel du Bourg, publiés par les éditions Imbourc'h, en breton, sous le pseudonyme d'Herve Lanndiern.
Dans la revue nationaliste Gwenn ha du, Bernard Le Nail rappelle dans sa notice nécrologique : "très attaché à l'idéal chevaleresque, il avait naturellement consacré pendant des années une grande partie de son temps et de son énergie au scoutisme, d'abord au sein des scouts Bleimor, puis après la rupture avec les scouts de France, au sein du mouvement des scouts d'Europe dont il fut un temps le commissaire pour l'ensemble de la Bretagne."
Publications
"Dreist ar Gorventenn" chez Imbourc'h,
Xavier de Langlais peintre écrivain illustrateur breton, Encyclopédie Bretonne no 2 1977,
La littérature bretonne, avec Yann Brekilien, Les Éditions d'organisation, Paris, 1982.
"Saint-Aubin du Cormier, Sentinelle de la Bretagne"