Selon les sources et le contexte, on peut rencontrer plusieurs variantes : Batende, Bayansi, Bayanzi, Mbiem, Nkaan, Wachanzi, Yansi, Yansis,
Yans-Mbum Kinyanzi, Yans, Yanzis, Yanz, Yey[1].
Le mot yansi se coupe en deux : YA qui signifie Grand, au sens de Maitre et Propriétaire ou celui qui contrôle. et NSI qi veut dire Terre, pays ou une étendue. donc en un mot YANSI signifie Propriétaire de la Terre (de l'étendue), du pays. Donc les Yansi ont une forte confiance envers la terre (NTOTO) et se considère comme fils de la terre.
Histoire
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Ils sont un sous-groupe des Bakongo[réf. nécessaire]. ils sont un peuple venant de plusieurs anciens royaumes notamment du Royaume de Loango (Kongo dia Loango) l'actuel Gabon[réf. nécessaire]. Ils parlent une langue bantoue. Les Yanzi sont connus pour leur fort désir d'indépendance et ont résisté à la domination coloniale belge. Après l'indépendance de la République démocratique du Congo, des affrontements ont eu lieu avec les autres Bakongo et le gouvernement central[réf. nécessaire]. L’Ethnologue décrit l’emplacement du peuple Yanzi (Yansi) comme suit: province du Bandundu, territoire de Bulungu, région de la rivière Loange (Lwange)[2], territoire de Bagata, et territoire d'Idiofa.
Langues
Ils parlent le yanzi, une langue bantoue dont le nombre de locuteurs était estimé à 100 000 en 1997[3]. Le kituba est également très utilisé.
Culture
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Le mode de vie du peuple Yansi a été considérablement perturbé par la série de guerres civiles en RDC. Cette perturbation a limité divers aspects de leur stabilité et de leur évolution. La difficulté d'accès limite les informations disponibles pour évaluer leur situation actuelle[réf. nécessaire].
(de) Josef Franz Thiel, Jahre im Kongo : Missionar und Ethnologe bei den Bayansi, Lembeck, Francfort-sur-le-Main, 2001, 299 p. (ISBN3874763811)
Rémi de Beaucorps, Les Bayansi du Bas-Kwilu, Éditions de l'Aucam, Louvain, 1933, 135 p.
Hermann Hochegger, « Bibliographie Yanzi, bibliographie Yaka », Cahiers des religions africaines, 1972, 5, no 11, p. 113-119
Paul Malembé, Évolution du système politique Yanzi : 1885-1960, EPHE, Paris, 1970, 442 p. (thèse de 3e cycle)
Mubuy Mubay, La symbolique du rêve : chez les Yansi et populations voisines (Rép. du Zaïre), Ceeba, Bandundu, 1982, 194 p.
Tango Muyay, Leur bouche crache du feu : agressions verbales yansi (Rép. du Zaïre), Ceeba, Bandundu, 1978, 234 p.
Tango Muyay, Surnoms et sobriquets yansi (Rép. du Zaïre), Ceeba, Bandundu, 1980, 172 p.
Jules Ngubu N.M.I, « Le langage des proverbes yansi : une didactique de la sagesse identitaire (Analyse axiologique d'un proverbe sur la chikwangue) », in Ngub'usim Mpey Nka et al., Unité et fondamentaux socioculturels du peuple Yansi, T.1., Kinshasa, Editions U-Psycom, 2015, p. 179-189.
Richard Ngub'usim Mpey Nka (dir.), Unité et fondamentaux socioculturels du peuple Yansi, T.1., Kinshasa, Editions U-Psycom, 2015, 302 p.
Guy de Plaen, Les structures d'autorité des Bayanzi, Éditions universitaires, Paris, 1974, 336 p.
L'organisation sociale et politique chez les Yansi, Teke et Boma (rapports et compte-rendu de la IVe Semaine d'études ethno-pastorales, Bandundu, 1968), Centre d'études ethnologiques, Bandundu, 1970, 194 p.
« "Pour te marier, coupe une de tes pattes !" : mythes yansi » (recueillis par Mawa Nkwenambwa), dans Louis Schoen (dir.), Notes historiques sur les Yansi, Ceeba, Bandundu, 1975, 203 p.
Qui la sortira de cette pierre ? : mythes yansi (transcrits et traduits par Labi Tawaba et Tamundel Mubele), Ceeba, Bandundu, 1974, 168 p.