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Zhang Geng

Zhang Geng
Naissance
Décès
Activité

Zhang Geng ou Chang Kêng ou Tchang Keng, de son vrai nom: Zhang Tao, surnom: Pushan, noms de pinceau: Mijia, Guatian Yishi et Boqucunsangze est un peintre chinois des XVIIe – XVIIIe siècles, originaire de Xiushui, province du Zhejiang. Né en 1685 et mort en 1760.

Biographie

Érudit, littérateur et calligraphe, Zhang Geng est un peintre de paysages, disciple de Chen Shu (1660-1736), il dédaigne les fonctions officielles pour se consacrer à l'étude et aux lettres. Le Metropolitan Museum of Art de New York conserve une de ses œuvres signée: Paysage de montagnes, d'après Wang Meng. Il est l'auteur du traité Pushan Lun Hua, court ouvrage divisé en neuf chapitres. C'est un exposé clair où, à côté de certaines redites, se trouvent des idées personnelles et solides; bien qu'il se revendique en principe de Wang Yuanqi, il s'insurge contre les préjugés d'école et estime que la créativité personnelle et le contact avec la nature sont plus importants que l'imitation des Anciens[1].

Bibliographie commentée

Zhang Geng: Auteur du traité Pushan Lun Hua (in Congkan, pp. 269-273).
Biographie: (?...)[n 1]livre 5 (in Congkan, p. 13).
  • Propos sur la peinture

Il est relativement rare de voir dans les traités un chapitre entier consacré aux conditions spirituelles et morales de l'acte de peindre; mais cette pensée, que Shitao approfondit et développe, n'en constitue pas moins un des principes les plus fondamentaux et les plus anciens de l'esthétique chinoise; affirmé explicitement, ne fût-ce que de manière fragmentaire dans un grand nombre de traités, il constitue toujours le postulat tacite de toute théorie esthétique — picturale aussi bien que littéraire[2]. Cette pensée est reprise par nombre de peintres et d'historiens de la peinture chinoise, dont Zhang Geng qui dit: “Ce qui s'accomplit par vertu est supérieur; ce qui s'accomplit par métier est inférieur" (chap. (?), in Congkan, p. 271). Aussi, l'acte de peindre se présente-t-il tout à la fois comme une morale et comme une liturgie[3].

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 14, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3024-9), p. 874.
  • Pierre Ryckmans (trad. du chinois par Traduction et commentaire de Shitao), Les propos sur la peinture du Moine Citrouille-Amère : traduction et commentaire de Shitao, Paris, Plon, , 249 p. (ISBN 978-2-259-20523-8), p. 118, 119, 120, 231.
  • Nicole Vandier-Nicolas, Peinture chinoise et tradition lettrée : expression d'une civilisation, Paris, Éditions du Seuil, , 259 p. (ISBN 2-02-006440-5), p. 223, 231

Notes et références

Notes
  1. Caractères chinois non traduisibles
Références
Index: pl ar de en es fr it arz nl ja pt ceb sv uk vi war zh ru af ast az bg zh-min-nan bn be ca cs cy da et el eo eu fa gl ko hi hr id he ka la lv lt hu mk ms min no nn ce uz kk ro simple sk sl sr sh fi ta tt th tg azb tr ur zh-yue hy my ace als am an hyw ban bjn map-bms ba be-tarask bcl bpy bar bs br cv nv eml hif fo fy ga gd gu hak ha hsb io ig ilo ia ie os is jv kn ht ku ckb ky mrj lb lij li lmo mai mg ml zh-classical mr xmf mzn cdo mn nap new ne frr oc mhr or as pa pnb ps pms nds crh qu sa sah sco sq scn si sd szl su sw tl shn te bug vec vo wa wuu yi yo diq bat-smg zu lad kbd ang smn ab roa-rup frp arc gn av ay bh bi bo bxr cbk-zam co za dag ary se pdc dv dsb myv ext fur gv gag inh ki glk gan guw xal haw rw kbp pam csb kw km kv koi kg gom ks gcr lo lbe ltg lez nia ln jbo lg mt mi tw mwl mdf mnw nqo fj nah na nds-nl nrm nov om pi pag pap pfl pcd krc kaa ksh rm rue sm sat sc trv stq nso sn cu so srn kab roa-tara tet tpi to chr tum tk tyv udm ug vep fiu-vro vls wo xh zea ty ak bm ch ny ee ff got iu ik kl mad cr pih ami pwn pnt dz rmy rn sg st tn ss ti din chy ts kcg ve 
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