Zied Ladhari
Zied Ladhari, né le à Sousse[2], est un avocat et homme politique tunisien. BiographieAprès des études primaires, il passe par le lycée mixte de M'saken[2]. Militant, il est arrêté et condamné à l'âge de 16 ans et renvoyé du lycée, le contraignant à continuer son parcours dans un lycée privé de la ville[2]. Après avoir obtenu à l'âge de 19 ans son baccalauréat en section lettres avec une mention très bien[3], il obtient, à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, une maîtrise en droit et un diplôme de troisième cycle en droit privé[2]. Interdit de voyager pendant neuf ans puis parti étudier en France en décembre 2000, il décroche un diplôme de troisième cycle à la Sorbonne axé sur le droit international et comparé et le droit des pays arabes et un second en droit bancaire et financier[2]. Il obtient par ailleurs le certificat d'aptitude à la profession d'avocat à l'École de formation des avocats auprès de la cour d'appel de Paris et joue le rôle d'auditeur de l'Académie de droit international auprès de la Cour internationale de justice de La Haye[2]. Admis comme avocat à l'Ordre national des avocats de Tunisie en 2001, il travaille au sein de cabinets à Paris et en tant qu'avocat à la cour d'appel de Paris[2]. Élu le 23 octobre 2011 à l'assemblée constituante dans la circonscription de Sousse, dans les rangs du parti islamiste Ennahdha, il devient le porte-parole du parti le [4]. Le , à l'occasion des élections législatives, il est élu à l'Assemblée des représentants du peuple. Le , il est nommé au poste de ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle dans le gouvernement de Habib Essid[5]. Le , il est nommé au poste de ministre de l'Industrie et du Commerce dans le gouvernement de Youssef Chahed[6]. Le , il prend le portefeuille du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale[7]. En 2019, il se présente aux élections législatives sur la liste d'Ennahdha dans la circonscription de Sousse[8]. Le 6 octobre, il est élu député[9]. À la suite de cette élection et pour respecter l'article 90 de la Constitution, il démissionne de son poste de ministre le 7 novembre[10]. Le 27 novembre, Ladhari démissionne de son poste de secrétaire général et du bureau exécutif d'Ennahdha[11], une décision qui crée des remous au sein de la formation[12]. Il vote ensuite contre la confiance au gouvernement proposé par Habib Jemli, ce qui l'isole au sein du parti[13]. Le , il démissionne de toutes ses fonctions au sein du parti Ennahdha puis démissionne de son bloc parlementaire le [14]. Vie privéeZied Ladhari est marié et père d'un enfant[2]. Notes et références
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