L'expression zone à défendre (ZAD) est un néologismemilitant utilisé en France, en Belgique et en Suisse pour désigner des espaces occupés illégalement[1] par des activistes, souvent issus de l'extrême gauche, dans le but de s'opposer à des projets de construction jugés néfastes pour l'environnement. Les ZAD prennent généralement la forme de squats en plein air et servent également de lieux de vie autonome[2],[3],[4],[5].
Les ZAD se trouvent principalement dans des zones ayant une importance environnementale ou agricole[6], bien que le terme ait également été utilisé pour des occupations en milieu urbain, comme à Rouen ou à Décines-Charpieu[7],[8]. Bien qu'il n'existe pas de chiffre officiel, on estime qu'il y avait entre 10 et 15 ZAD en France au début de l'année 2016[9].
Les habitants des ZAD sont appelés les « zadistes ». La plupart d'entre eux sont des squatters de la mouvance autonome[10], même si, dans certains cas, par exemple à Notre-Dame-des-Landes, la population est nettement plus hétérogène, composée d'« éleveurs de père en fils, « néo-ruraux », militants anticapitalistes et « anti-système » »[11].
Histoire
Contexte
Pour Christophe Bourseiller, les ZAD sont une création de l'ultra-gauche à laquelle, par la suite, se sont adjointes d'autres courants[12],[13]. Les Zones autonomes temporaires (ZAT), de provisoires occupations lors des manifestations, seront la matrice des ZAD. Les Zones à défendre permettent d'agréger le mouvement anti-autoritaire à un courant de rejet de la société de consommation : retour à l'agriculture bio et contestation de l'ordre établi. Selon Christophe Bourseiller, ce courant s'illustre par exemple à Notre-Dame-Des-Landes, où au cœur de la ZAD on trouve « le village anti-autoritaire », bastion de ces tendances[14].
L'installation des premiers zadistes à Notre-Dame-des-Landes a commencé en 2009, à la suite de l'organisation d'un Camp Action Climat[16]. Les ZAD se sont multipliées en France après l'expulsion manquée de celle de Notre-Dame-des-Landes à l'automne 2012[17]. L'une des premières à se monter après l'échec de l'évacuation de la ZAD serait la ferme des Bouillons, près de Rouen, occupée contre un projet immobilier du groupe Auchan[18] dès l'hiver 2012. Outre le cas de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, les cas les plus connus sont ceux de l'opposition au projet du barrage de Sivens, dans le Tarn, au Center Parcs de la forêt de Chambaran, en Isère et au Grand Contournement Ouest de Strasbourg. Avant l'expulsion réussie de plusieurs d'entre elles, la France a compté au maximum une quinzaine de ZAD, dont moins de la moitié sont ou étaient des ZAD « pleines » (Notre-Dame-des-Landes, Sivens, Roybon, les ZAD des Bouillons près de Rouen, Saint-Victor-et-Melvieu, Avignon, Décines), avec un nombre d'occupants permanents variant entre 200 et 300[16].
La ZAD a été utilisée comme mode d'expression politique, sans la dimension de contestation d'un projet d'aménagement, à Rouen, à la suite de la mort du militant écologiste Rémi Fraisse à Sivens. Pendant trois jours, des militants construisent un village de palettes devant le Palais de justice de Rouen pour interpeller les passants sur la répression policière[21] avant d'être expulsés par les forces de l'ordre.
Étymologie et usage du mot
L'acronyme« ZAD » est un détournement de zone d'aménagement différé[22],[23] : sur le site du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dès 1974, une « zone d'aménagement différé » de 1 225 ha était établie[24]. Elle a été renouvelée deux fois, provoquant la mutation de la zone d'aménagement différé de Notre-Dame-des-Landes en première « zone à défendre » à apparaître en France[25]. À la différence des « zadistes », activistes des zones à défendre, les simples habitants, passifs quoique sinistrés, des zones d'aménagement différé étaient, dans les années 1970, qualifiés de « zadés »[26].
En , les termes « ZAD » et « zadistes » ont été déposés à l'INPI par René Leblanc, ancien maire de Quelneuc, ancien directeur départemental des marques de l'INPI et opposant à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui dit avoir voulu ainsi éviter leur récupération à des fins mercantiles[22].
En 2015, le terme « zadiste » entre dans le dictionnaire Le Petit Robert version 2016 : « Militant qui occupe une ZAD pour s'opposer à un projet d'aménagement qui porterait préjudice à l'environnement »[28],[29]. Le Petit Robert date l’apparition de l'acronyme ZAD pour « Zone à défendre » à 2011 et zadiste à 2012.
Sociologie
Le terme « ZAD » est entre autres employé par des militants, souvent issus des milieux écologistes radicaux et anticapitalistes[3], qui utilisent les zones occupées en question pour y développer des projets à vocation politique et/ou sociale. Les militants animant une ZAD sont surnommés les « zadistes »[30].
D'après Philippe Subra, contrairement aux « opposants classiques »« qui mènent une vie normale (un emploi, des enfants, des crédits, etc.) et ne sont entrés dans la lutte contre le projet qu'en raison de l'impact que celui-ci aura sur leur vie », « les zadistes sont dans leur majorité de jeunes militants ou sympathisants altermondialistes, peu insérés dans le monde du travail (ou ayant quitté volontairement leur emploi pour se consacrer au militantisme) »[31].
Les zadistes, au-delà de la mouvance altermondialiste qui les rassemble, regrouperaient des profils variés : « les plus radicaux cherchent une confrontation avec l’État et les forces de l’ordre. Les plus modérés ont une conception plus défensive de la violence »[14].
Objectifs
Philippe Subra indique : « Comme les autres opposants, les zadistes cherchent à obtenir l'abandon du projet d'aménagement ; mais ils poursuivent en même temps un autre objectif, moins immédiat et plus général : dénoncer et combattre la mondialisationlibérale », ce qui les conduit à vouloir créer d'autres ZAD sur le territoire français, comme l'exprime le slogan « ZAD partout »[32].
Selon Subra , « la violence est consubstantielle au principe même d’une ZAD, qui consiste à occuper en permanence un lieu pour empêcher la réalisation d’un projet »[14].
La ZAD d'Arlon, également appelée la Zablière, est une zone à défendre (ZAD) qui a été mise en place le 26 octobre 2019 sur le site de la sablière de Schoppach (Belgique) et qui a été démantelée le 15 mars 2021 par la police. Cette ZAD avait pour objectif de bloquer la construction d'un parc d'activités économiques prévu par l'intercommunale Idelux et le bourgmestre d'Arlon Vincent Magnus (CDH). L'objectif principal des militants écologistes occupant les lieux était de protéger le site de grand intérêt biologique de la sablière de Schoppach de l'urbanisation afin de préserver la biodiversité en place.
Pour lutter contre le projet d'autoroute E7, axe Bordeaux-Valence et la déviation vers Oloron-Est[33], une ZAD est installée depuis au lieu-dit le Gabarn. Le militant écologiste Éric Petetin lutte contre le projet depuis son commencement il y a plus de 30 ans. La ZAD est toujours actuelle. Des conflits ont récemment éclaté entre les autorités et les militants. Le , des personnes ont été expulsées par la gendarmerie.
De à , des militants écologistes se sont installés dans la forêt de Roybon pour lutter contre le projet de construction d’un parc de loisirs sur une zone naturelle[34]. En 2016, la justice administrative s'oppose au projet de construction du parc après presque 10 ans de débat. Le , la cour administrative d’appel de Lyon ordonne une expertise qui détermine les zones humides à protéger[35].
Le groupe Pierre et Vacances annonce le l’abandon du projet : « Depuis plus de dix ans, des procédures judiciaires contestant les autorisations administratives ont fait obstacle à la réalisation du projet. L’autorisation de défrichement, indispensable à sa réalisation, étant devenue caduque, et l’accès du site étant bloqué par des « zadistes » occupant illégalement le terrain depuis 2014, Center Parcs a décidé de se retirer de ce projet »[36]. La ZAD est démantelée et ses occupants dispersés le suivant.
En , des opposants au concept d’enfouissement des déchets nucléaires créent une ZAD dans une commune proche de Bure[37]. Elle est expulsée en par les forces de l’ordre. Le site a fait l'objet d'une tentative de réoccupation le [38].
Occupée depuis 10 ans, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est devenue une zone emblématique de lutte contre le projet de transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes. De nombreux militants de tous horizons vivent sur le site qui est devenu, avec le temps, une vraie « société ». Malgré de nombreuses décisions de justice en faveur du projet ainsi qu’un référendum favorable à l'aéroport, la ZAD et ses occupants perdurent. En 2012, une tentative d'expulsion a échoué[39]. Le projet a finalement été abandonné en 2018 et le site est considéré comme « une ZAD normalisée »[40].
Depuis 2010, un projet de construction par RTE d'un transformateur à haute tension destiné à interconnecter des parcs éoliens
de la région suscite une forte opposition, sous la forme d'occupations d'une partie des terrains concernés par des militants autonomes, écologistes et libertaires qui y ont construit en 2015 une cabane nommée l'Amassada (ambassade en occitan)[41]. Le , plus de 300 personnes sont expulsées par les forces de l'ordre[42].
À quelques kilomètres de Strasbourg, des militants sont installés depuis dans une zone à défendre, contre le projet d'autoroute à péage[43]GCO. Le projet devrait engendrer la destruction de plusieurs hectares agricoles et forestiers. Les opposants ont donc installé cabanes et banderoles sur les 24 km de la future autoroute. Il y a également eu plusieurs manifestations et du matériel de chantier a été saboté. Néanmoins, le , les manifestants sont expulsés[44].
Pour lutter contre l'urbanisation, les habitants de Montesson ont développé une ZAD qu’ils n’occupent pas, mais sur laquelle ils cultivent des pommes de terre. Communément nommé la « Zad Patate »[45], le jardin potager est ouvert à tous.
Un projet de barrage a été lancé en 2014 dans la vallée de Sivens. L’objectif était de créer un lac artificiel dans la vallée de Tescou afin de faciliter l’irrigation des terres agricoles aux alentours. Après plusieurs contestations, manifestations et confits entre Zadistes et les agriculteurs, le projet a finalement été abandonné en 2015[46]. Un nouveau projet de barrage, monté en 2019, est en cours d’expertise[47].
En , un projet de ferme industrielle voit le jour dans la campagne de Buigny-Saint-Maclou. Des protestations ont alors éclaté contre cette « ferme usine » et des manifestants ont attaqué plusieurs fois en justice les gérants de cette ferme[48]. Malgré ces protestations, le projet de ferme industrielle a abouti et accueille aujourd'hui un cheptel de 800 vaches au lieu des 500 prévues[49].
Le mouvement NO TAV a été créé en 2005 à la suite de l’annonce du projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin. Une ZAD a été montée entre mai et et plusieurs zadistes ont été poursuivis en justice[50].
Le projet de construction de EuropaCity, un mall du groupe Auchan, sur les terres agricoles du Triangle de Gonesse a abouti à la création d'une ZAD. Les lieux ont été investis par des milliers de manifestants dès 2018. Le collectif pour le Triangle de Gonesse[51] et d’autres associations ont fait plusieurs appels à manifester et ont mené une bataille juridique afin que ce projet soit annulé. Le projet a été abandonné par le Gouvernement le [52],[53].
En 2019, le Grand port maritime annonce vouloir créer un parc industriel « dédié aux éco-technologies marines » sur le site du Carnet, près de Frossay, en Loire-Atlantique. Cet aménagement fait partie des projets « clés en main » présentés par Emmanuel Macron en janvier 2020[54]. Fin août 2020, la ZAD du Carnet occupe le site. Elle est expulsée en mars 2021[55]. Le projet d'aménagement du Grand port maritime est alors mis en pause[56].
Le 21 octobre 2023, à la suite d'une manifestation d'entre 9 500 et 2 400 personnes contre le projet d'autoroute A69, des militants écologistes ont commencé l'occupation d'un édifice dont les occupants ont été expropriés par le chantier[57]. Le lendemain, le préfet du Tarn a initié une opération des forces de l'ordre pour évacuer les lieux[58].
La ZAD (zone à défendre) de la Colline est située sur la colline du Mormont, près d'Éclépens et de La Sarraz, en Suisse. Première ZAD de Suisse, elle a pour but d'empêcher l'extension de la carrière de ciment d'Holcim, qui menacerait le plateau de la Birette[59].
Créée en octobre 2020, la ZAD est démantelée le [60]. Diverses procédures judiciaires se poursuivent les années suivantes (contre les manifestants et contre la police).
Philippe Subra, « Les ZAD : une radicalisation des luttes environnementales en France ? », dans Philippe Subra, Géopolitique locale : territoires, acteurs, conflits, Armand Colin, (ISBN978-2-200-27539-6), p. 85-103.
Raoul Vaneigem, Contribution à l'émergence de territoires libérés de l'emprise étatique et marchande, Rivages, 2018.
Collectif, ZAD partout : Zone à défendre à Notre-Dame-des-Landes, Montreuil, L'Insomniaque, 2013 (recueil de textes et d'images).
Roxane Tchegini, La lutte de Sivens, Terre Éveillée, 2014.
Grégoire Souchay et Marc Laimé, Sivens, le barrage de trop, Reporterre, 2015.
Collectif Mauvaise troupe, Contrées : Histoires croisées de la zad de Notre-Dame-des-Landes et de la lutte NO TAV dans le Val Susa, Paris, Éditions de l'Éclat, , 384 p. (ISBN978-2-84162-390-7)
↑« Les occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes: une grande hétérogénéité », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
↑Christophe Bourseiller, Nouvelle histoire de l’ultra gauche, Éditions du Cerf,
↑« « Nouvelle histoire de l’Ultragauche » de Christophe Bourseiller : plongée dans une « nébuleuse historique passionnante » », Le Monde, (lire en ligne)
↑ ab et cMarie-Valentine Chaudon, Romain Subtil et Pierre Wolf-Mandroux, « Les zadistes, utiles ou ultras ? », La Croix, (lire en ligne)
↑« Notre-Dame-des-Landes n’est pas le Larzac (même si ça y ressemble) », Rue89, (lire en ligne)
↑« D’une ZAD à l’autre, tour d’horizon des conflits environnementaux », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Les militants de Notre-Dame-des-Landes tentent de disséminer leur mouvement », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Violette Bonnebas, « La Zad de Hambach investie par la police pour permettre l’exploitation du charbon », Reporterre, (lire en ligne)
↑Alberto Mocchi, « Le sens du combat des zadistes de La Sarraz », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Rouen, la ZAD urbaine s’installe dans le paysage », Reporterre, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Un militant anti Notre-Dame-des-Landes depose les marques «Zad» et «Zadistes» », Le Figaro, (lire en ligne)
↑« Comment le mot «zadiste» s'est intégré dans le langage courant », Le Figaro, (lire en ligne)
↑Pierre-Yves Le Rhun et Jean-René Le Quéau, Géographie et aménagement de la Bretagne, Skol Vreizh, , p. 148 : « À long terme, l'aéroport de Nantes posera des problèmes de saturation peut-être et sûrement de nuisance dans un site où l'urbanisation n'a pas été contrôlée. D'où le projet de créer à Notre-Dame-des-Landes un aéroport international desservant Nantes, Angers, Rennes et Vannes. Dès 1974, une ZAD de 1 225 ha était établie et le conseil général de Loire-Atlantique y exerce son droit de préemption. Le projet a été relancé en 1989 à travers l'alliance Nantes-Rennes et une décision définitive devrait intervenir en 1997. »
↑Jean de Legge et Roger Le Guen, Dégage… On aménage!, Le Cercle d'Or, : « Jean de Legge, psychologue, et Roger Le Guen, ingénieur en agriculture, donnent la parole aux «zadés» de cinq petites communes de Loire Atlantique : Grandchamp, Héric, Notre-Dame des Landes, Treillières, Vigneux. Ils recherchent, au-delà des rapports et des discours, les véritables motivations du Pouvoir et des notables. Les raisons impérieuses de l'arrivisme politique qui font que le Grand Aéroport International Ouest-Atlantique sera construit sur le territoire de cinq communes… »
↑« Center Parc Roybon : l'arrêt du projet confirmé », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Projet de Center Parcs de Roybon - « Contre l’expertise et la compensation, pour des luttes et des forêts vivantes » », Lundi matin, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le projet de Center Parcs à Roybon est abandonné, grâce aux luttes », Reporterre, (lire en ligne)
↑« Bure : contre le projet d'enfouissement nucléaire, quelques zadistes occupent des arbres dans le bois Lejuc », France 3 Grand Est, (lire en ligne, consulté le )
↑« Les insurgés de Notre-Dames-des-Landes », Le Figaro, (lire en ligne).
↑« Notre-Dame-des-Landes : le projet abandonné, des réactions contrastées », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
↑« Aveyron : évacués de la ZAD de l'Amassada, des manifestants à nouveau repoussés par les forces de l'ordre », France 3 Occitanie, (lire en ligne, consulté le )
↑« Une ébauche de zad contre le projet de grand contournement ouest », Le Figaro, (lire en ligne).
↑Bruno Poussard, « Évacuation d'une ZAD près de Strasbourg: Les occupants partis, déjà le début travaux du GCO? », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le projet initial du barrage de Sivens définitivement abandonné », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Sivens : cinq ans après la mort de Rémi Fraisse, un projet de barrage ressurgit », Reporterre, (lire en ligne, consulté le )
↑Valérie Massip, « Ferme des mille vaches : une audience devant le tribunal administratif contre l'État le 22 novembre », Francebleu, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne Collin, « Gonesse : EuropaCity, un projet abandonné dix ans après ses débuts », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
↑« Annulation d'Europacity : la fin des méga projets ? », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
↑« Bercy présente des sites industriels clé en main pour attirer les usines », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
↑« EN IMAGES. Des dizaines de zadistes évacués du Carnet qui appellent à manifester à Nantes ce 23 mars », Presse Océan, (lire en ligne)
↑« « Nous n’avons plus de projet » au Carnet, annonce le Grand port maritime », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )
↑« Autoroute A69 Castres-Toulouse : baptisée "CremZAD", comment s'est installée cette zone à défendre durant la manifestation », Midi Libre, (lire en ligne, consulté le )
↑« Manifestations contre l'A69 : la ZAD près de Castres en cours d'évacuation, deux interpellations », TF1, (lire en ligne, consulté le )
↑Alberto Mocchi, « Le sens du combat des zadistes de La Sarraz », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).