Par ailleurs, la norme NF ISO 26000 "Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale" comporte depuis un guide d'utilisation pour le secteur de la communication. Celui-ci a le grand intérêt de présenter une démarche globale, notamment sur la production de messages. Son adoption est toutefois freinée par plusieurs facteurs (prix élevé de la documentation, norme donc non obligatoire...)[6].
Gestion de l'impact environnemental
L‘éco-communication a pour but de réduire les impacts environnementaux directement liés aux métiers de la communication. Sur l'ensemble du cycle de production d'un message (de sa conception à sa diffusion), le choix des supports et des canaux de transmission s'appuient sur les principes de l'éco-conception. Des méthodes obéissant à des référentiels rigoureux permettent ainsi d'évaluer l'impact environnemental des campagnes en utilisant des processus éprouvés tels que l'analyse du cycle de vie (ou ACV), le bilan carbone. Une campagne de communication est éco-conçue dès lors qu'elle a préalablement soumis ses produits et services à aux de labels environnementaux. Ceux-ci peuvent se répartir en trois catégories :
Les labels environnementaux officiels euro-communautaires :
Ces écolabels proposent aux entreprises une amélioration continue, volontaire et vertueuse des processus de fabrication.
Responsabilité des messages
Un message peut avoir des impacts néfastes en induisant certaines croyances chez le public. Pour éviter cet écueil l'ADEME[7] veille au respect de deux grands principes :
Ne pas induire en erreur sur le caractère vertueux du produit ou service
Chaque année depuis 2007, l’ADEME et l’ Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) publient un rapport du nombre de publicités ayant recours à un argument environnemental (3 % en 2013, 3 % en 2012). En 2013, 25 messages, correspondent à 5 % des publicités relatives à l’environnement, pourcentage identique à celui relevé en 2012[réf. souhaitée]. Les non-conformités portent toujours sur le même message de la part de l'industrie automobile, soit la représentation de voiture à essence en milieu naturel.
Cinq principes fondamentaux sont définis par l'Union des annonceurs dans la « charte d’engagement pour une communication responsable »[9] :
Mise en place d’un code de communication responsable en interne
Incitation des publics à des comportements responsables
Utilisation loyale des données privées des clients
Mise en place d’un référentiel pour répondre aux standards et aux attentes des parties prenantes
Considération de l’impact environnemental des supports de communication
Notes et références
↑Alice Audouin, Anne Courtois, Agnès Rambaud-Paquin, La Communication Responsable, éditions Eyrolles, 2010, (ISBN978-2-212-54798-6), consultable sur Google Livres [1]
↑ADEME, Valérie Martin, AACC, et Collectif, Guide de l'éco-communication, éditions Eyrolles, 2007, (ISBN978-2-212-53909-7), consultable sur Google Livres [2]
↑Directive 2005/29 sur les pratiques commerciales déloyalesconsultable sur le site de l'UE [4]
↑Yonnel Poivre-Le Lohé, De la publicité à la communication responsable, Paris, Editions Charles Léopold Mayer, , 192 p. (ISBN9782843771781, lire en ligne), page 38