Pendant sa campagne, Boris Johnson mène une campagne aux accents islamophobes, aidé en cela par le quotidien Evening Standard notamment à travers ses articles sur les bonnes relations supposées entre le maire sortant Ken Livingstone et des religieux musulmans. Cette tactique, baptisée stratégie de zone 5 (en référence aux zones de tarifications du réseau londonien) par Lynton Crosby, directeur de campagne du candidat conservateur, et visant à séduire l'électorat âgé de la grande banlieue, enclin à la xénophobie, se double d'une main tendue aux classes supérieurs du centre-ville[1].
Résultats
Le maire de Londres est élu au suffrage universel en suivant une variante du vote alternatif. Chaque électeur a droit à un premier et un second choix. Si aucun candidat ne recueille une majorité absolue de premiers choix, tous les candidats sont éliminés à l'exception des deux mieux classés, et on ajoute à leur score le nombre de bulletins où ils apparaissent en second choix. C'est celui des deux qui a la majorité de premiers et seconds choix qui l'emporte.