L'énergie cinétique macroscopique peut être séparée en deux parties : l'énergie cinétique de translation et l'énergie cinétique de rotation :
Elle ne dépend que de la vitesse des éléments du système, et donc du référentiel d'étude. L'énergie cinétique microscopique, qui participe à l'énergie interne utilisée en thermodynamique, n'est pas prise en compte dans le calcul de l'énergie mécanique.
L'énergie mécanique est entièrement déterminée par la vitesse et la position du système.
La variation d’énergie mécanique de entre et est égale à la somme des travaux des forces non conservatives qui s'exercent sur le point le long du chemin :
avec et les énergies mécaniques du point respectivement aux positions et . Le résultat ne dépend pas du chemin emprunté entre et , ce qui découle du caractère exact de la différentielle de l'énergie mécanique.
avec le travail des forces conservatives, et le travail des forces non conservatives.
D'où :
On obtient alors le théorème en intégrant le long du chemin.
L’énergie mécanique d'un point soumis uniquement à des forces conservatives est donc conservée, c'est-à-dire quelle est constante le long du chemin emprunté par le point.
La dérivée par rapport au temps de l'énergie mécanique est égale à la puissance des forces non conservatives[1] :
Pour un solide
Dans un référentiel galiléen, pour un solide déformable[N 1] de masse constante parcourant un chemin reliant un point à un point :
La variation d’énergie mécanique de est égale à la somme des travaux des forces non conservatives intérieures et extérieures qui s'exercent sur et dans le solide le long de :
avec et les énergies mécaniques du solide respectivement aux positions et . Le résultat ne dépend pas du chemin emprunté entre et , ce qui découle du caractère exact de la différentielle de l'énergie mécanique.
La dérivée par rapport au temps de l'énergie mécanique est égale à la somme des puissances des forces non conservatives intérieures et extérieures :