Échandens est traversée par la Venoge, qui marque la frontière avec Bussigny et Écublens.
Toponymie
L'origine de ce nom de lieu a été attribuée tantôt à un nom de personne germanique (Scan, qui n'est pas attesté par ailleurs), tantôt à une version romanisée (Scannius), mais on admet actuellement que l'on ne peut identifier ce nom avec certitude. Il est accolé au suffixe toponymique germanique -ingos adopté dans l'espace galloroman à partir du VIe siècle. Ce suffixe, très répandu dans les cantons de Vaud et de Fribourg, est généralement utilisé avec un nom de personne germanique[3]. Premières attestations historiques : Petrus de Schandens (1164) ; Scanneins (1165), Eschandens (1186), Eschanens (1228)[3].
Population
Gentilé et surnoms
Les habitants de la commune se nomment les Chandeliers[4],[5] ou les Échandeliers[6].
Ils sont surnommés lè Tire-Tâcon en patois vaudois (soit les Tire-Parcelles, à la suite de querelles sur la délimitation de parcelles)[4].
Démographie
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Monuments
Château construit au XVIe siècle, modernisé au XVIIe siècle (clef de porte datée 1629), puis encore transformé en 1834-1835 par l'architecte lausannois Henri Perregaux pour la famille Mandrot-Pourtalès[7]. Acquis par la commune en 1978[8].
Temple construit en 1727-1728 sur les plans de l'architecte Guillaume Delagrange. Les rénovations modernes ont entraîné la reconstruction de la partie occidentale avec clocher-porche en style néo-roman. Restaurations : 1862-1863, architecte John-Henri Foretay. - 1901, Jurt, architecte - 1975, architecte André Mingard. Vitraux du chœur : Vierge et l’Enfant, ainsi que Jésus-Christ, par Jean-Pierre Kaiser, 1975[9].
↑Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Âge d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , p. 491, 697.