Élections législatives de 1958 dans la Sarthe

1956 1962
Élections législatives de 1958 dans la Sarthe
5 sièges de députés à l'Assemblée nationale
23 et 30 novembre 1958
Corps électoral et résultats
Inscrits				261 079
Votants au 1er tour				198 452
				76,01 %  5
Votes exprimés au 1er tour				192 018
Votants au 2d tour				159 409
				74,13 %
Votes exprimés au 2d tour				155 847
	Droite parlementaire
	Liste Union pour la nouvelle République Centre national des indépendants et paysans Modérés
	Voix au 1er tour			87 403
	45,52 %				26,2
	Voix au 2e tour			85 236
	54,69 %
	Députés élus			4	2
	Parti communiste français
	Voix au 1er tour			29 635
	15,43 %				4,6
	Voix au 2e tour			25 709
	16,50 %
	Députés élus			0	1
	Mouvement républicain populaire
	Voix au 1er tour			21 388
	11,14 %				2
	Députés élus			0
	Socialistes indépendants
	Voix au 1er tour			20 409
	10,63 %
	Voix au 2e tour			25 349
	16,27 %
	Députés élus			1	1
	Section française de l'internationale ouvrière
	Voix au 1er tour			12 245
	6,38 %				11,8
	Voix au 2e tour			8 967
	5,75 %
	Députés élus			0	1
Députés élus par circonscription
Socialistes indépendants Centre national des indépendants et paysans Union pour la nouvelle République
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Les élections législatives françaises de 1958 se déroulent les 23 et 30 novembre 1958. Dans le département de la Sarthe, cinq députés sont à élire dans le cadre de cinq circonscriptions.

Pour la première fois depuis 1936, les élections législatives ont lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans des circonscriptions uninominales^[1].

Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart (25 %) des électeurs inscrits dans la circonscription. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé entre les candidats ayant réuni un nombre de voix au moins égal à 5 % des suffrages exprimés. Au second tour, le candidat arrivé en tête est déclaré élu^[1].

Le seuil de qualification, basé sur un pourcentage relativement faible des suffrages exprimés, tend à faciliter l'accès au second tour de plus de deux candidats. Les candidats en lice au second tour peuvent ainsi fréquemment être trois, un cas de figure appelé « triangulaire ». Lorsque quatre candidats s'affrontent au second tour, on parle de « quadrangulaire ».

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