Les élections municipales de 1979 à Séville (en espagnol : elecciones municipales de 1979 en Sevilla) se tiennent le mardi , afin d'élire les 31 conseillers municipaux de Séville pour un mandat de quatre ans.
Contexte
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les partis et fédérations de partis inscrits auprès des autorités ;
les coalitions de partis et/ou fédérations inscrites auprès de la commission électorale au plus tard dix jours après la convocation du scrutin ;
et les électeurs de la commune, s'ils représentent au moins 2 000 parrainages.
Répartition des sièges
Le nombre de conseillers municipaux est établi en fonction de la population de la commune[1]. Les communes de plus de 100 001 habitants comptent 25 conseillers et un conseiller supplémentaire pour 100 000 habitants ou fraction, ainsi qu'un conseiller supplémentaire si le total de conseillers municipaux constitue un nombre pair. Séville comptant officiellement 622 532 habitants recensés à la fin de l'année , elle dispose de 31 conseillers municipaux.
Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette même circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes :
les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus[1].
Élection du maire
Le maire est élu par le conseil municipal, parmi les conseillers municipaux ayant occupé la première place de leurs listes respectives. Est élu maire celui qui recueille le soutien de la majorité absolue des conseillers. Si aucun candidat n'atteint cette majorité, le conseiller municipal ayant occupé la première place de la liste qui a recueilli le plus grand nombre de suffrages est proclamé maire[1].
Dès le lendemain du scrutin, le Parti socialiste et le Parti communiste parviennent à un accord de principe pour gouverner ensemble partout où la gauche dispose d'une majorité[4]. L'accord définitif est conclu le [5], et signé six jours plus tard par les directions des deux partis[6]. En Andalousie, le Parti socialiste d'Andalousie se trouve placé en position d'arbitre entre l'Union du centre démocratique et les partis de gauche dans plusieurs villes, dont Séville[7].
Le PSOE, le PCE et le PSA négocient alors de se soutenir mutuellement, sans parvenir à une entente globale en raison d'un désaccord pour la mairie de Séville, que revendiquent les socialistes et les nationalistes andalous[8],[9],[10]. L'accord final est conclu à 3 h 30 le , et prévoit l'attribution de la capitale andalouse au Parti socialiste d'Andalousie, qui renonce en échange à la mairie de Grenade[11]. Le , son candidat, Luis Uruñuela(es), est effectivement élu maire de Séville par 22 voix favorables[12].
Notes et références
Références
↑ abc et d(es) Espagne. « Ley 39/1978, de 17 de julio, de elecciones locales. », BOE. (version en vigueur : 22 juillet 1978) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) José Aguilar, « La alcaldía, de Sevilla, único obstáculo para la unidad de la izquierda, en Andalucía », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) José Aguilar, « La alcaldía de Sevilla sigue pendiente de las negociaciones », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) José Aguilar, « La izquierda andaluza sigue sin llegar a un acuerdo », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) José Aguilar, « El PSA obtendrá finalmente la alcaldía de Sevilla », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) José Aguilar, « Un andalucista en la alcaldía de Sevilla », El País, (lire en ligne, consulté le ).