Les élections municipales de 2003 à Séville (en espagnol : elecciones municipales de 2003 en Sevilla) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 33 conseillers municipaux de Séville pour un mandat de quatre ans.
Socialistes et nationalistes ayant conclu un accord réservant la mairie aux premiers et les plus importants délégations exécutives au second[3], le candidat du Parti socialiste, Alfredo Sánchez Monteseirín, est élu maire de Séville le [4].
les partis et fédérations de partis inscrits auprès des autorités ;
les coalitions de partis et/ou fédérations inscrites auprès de la commission électorale au plus tard dix jours après la convocation du scrutin ;
et les électeurs de la commune, s'ils représentent au moins 5 000 parrainages.
Répartition des sièges
Le nombre de conseillers municipaux est établi en fonction de la population de la commune[7]. Les communes de plus de 100 001 habitants comptent 25 conseillers et un conseiller supplémentaire pour 100 000 habitants ou fraction, ainsi qu'un conseiller supplémentaire si le total de conseillers municipaux constitue un nombre pair. Séville comptant officiellement 704 114 habitants recensés à la fin de l'année , elle dispose de 33 conseillers municipaux.
Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — qui constitue le total des suffrages exprimés et des bulletins blancs — peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette même circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes :
les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus[8],[9],[10].
Élection du maire
Le maire est élu par le conseil municipal, parmi les conseillers municipaux ayant occupé la première place de leurs listes respectives. Est élu maire celui qui recueille le soutien de la majorité absolue des conseillers. Si aucun candidat n'atteint cette majorité, le conseiller municipal ayant occupé la première place de la liste qui a recueilli le plus grand nombre de suffrages est proclamé maire[11].
Trois jours après la tenue du scrutin, le candidat du Partido Andalucista, Pepe Núñez(es), dit assumer la responsabilité du mauvais résultat de sa liste et renonce à prendre possession de son mandat de conseiller municipal[12].
Après que les directions régionales du Parti socialiste et de la Gauche unie sont parvenues à un accord global pour diriger ensemble 143 municipalités[13], les délégations municipales s'entendent le à Séville pour constituer une coalition confiant quatre délégations aux trois élus de la Gauche unie et réservant celle, stratégique, de l'Urbanisme au Parti socialiste[14].
Le , le maire socialiste sortant, Alfredo Sánchez Monteseirín, est réélu par le conseil municipal par 17 voix favorables. C'est alors la première fois depuis douze ans que le Partido Andalucista est exclu du gouvernement local[15].
Notes et références
Références
↑(es) Tereixa Constenla, « Rojas-Marcos da prioridad al Partido Popular para pactar en Sevilla por ser la lista más votada », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « El PA inicia contactos con los socialistas para gobernar en Sevilla », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) S. L., « El PA hace alcalde a Monteseirín, pero se reserva el Gobierno efectivo de la ciudad », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(es) Adolfo Garrido, « Los pactos solo se rompieron en Melilla », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 12 mars 2003) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 186. (version en vigueur : 12 mars 2003) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 179. (version en vigueur : 12 mars 2003) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 12 mars 2003) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 163. (version en vigueur : 12 mars 2003) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 180. (version en vigueur : 12 mars 2003) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 196. (version en vigueur : 12 mars 2003) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
↑(es) Reyes Rincón, « Núñez se responsabiliza del "fracaso" del PA en Sevilla y dimite como candidato y portavoz », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Reyes Rincón, « PSOE e IU llegan a un pacto global para que 143 municipios concreten mayorías de gobierno », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Reyes Rincón, « El PSOE se queda con Urbanismo e IU logra cuatro concejalías en el pacto de Sevilla », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Reyes Rincón, « Monteseirín dice que Sevilla será un "laboratorio de democracia" con presupuestos participativos », El País, (lire en ligne, consulté le ).