Pour la première fois depuis , les deux principaux partis d'Espagne échouent à remporter plus de 50 % des suffrages, victimes d'un vote sanction lié à la crise économique. Ils perdent plus de 30 points de pourcentage en cinq ans.
Grâce notamment à la division des voix à gauche, le Parti populaire arrive en tête, faisant de Mariano Rajoy l'un des rares chefs de gouvernement à remporter ce scrutin. Podemos parvient à devenir la quatrième force politique, juste derrière La Gauche plurielle, tous deux concurrençant le Parti socialiste qui s'interroge sur l'avenir de son secrétaire général Alfredo Pérez Rubalcaba. Celui-ci démissionne effectivement au lendemain du scrutin et convoque un congrès extraordinaire.
L'article 218 de la loi électorale espagnole (LOREG) du précise que les élections sont convoquées conformément aux normes communautaires par décret du président du gouvernement pris après délibération en Conseil des ministres. Les délais légaux relatifs à la convocation des élections en Espagne ne s'appliquent pas à la convocation des élections européennes[1].
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Ces élections constituent une défaite inédite pour le bipartisme qui régit la politique espagnole depuis 1977, du fait d'un vote sanction lié à la crise économique. Ensemble, le Parti populaire et le Parti socialiste perdent 5 millions de voix et 30 points de pourcentage par rapport aux élections de 2009. Pour la première fois depuis les débuts de la Transition démocratique, les deux principaux partis du pays échouent à rassembler au moins 50 % des suffrages exprimés. L'écart entre eux reste quasi-stable en cinq ans, tournant autour de trois points[45],[46].
Dès le lendemain, à la suite d'une réunion de son équipe dirigeante, Alfredo Pérez Rubalcaba annonce son futur retrait du secrétariat général du PSOE. À cet effet, il convoque un congrès extraordinaire les et [47].
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