Fondé en 1931, c'était le parti des politiciens comme Francesc Macià et Lluís Companys, jouant un rôle central en Catalogne pendant la Seconde République espagnole et la guerre civile. Retrouvant une position clé au cours des années 2000, elle devient partenaire de coalition dans divers exécutifs catalans, et a la tête du gouvernement catalan depuis 2021 pour la première fois depuis 1939 après la nomination de Pere Aragonès comme président de la Généralité.
Dirigé par Francesc Macià et Lluís Companys à partir de 1931, le parti proclama le même jour l'instauration de l'État catalan le . Cette déclaration sera à l'origine de fortes tensions, un statut d'autonomie provisoire sera accordé par le gouvernement du comité révolutionnaire.
Le soulèvement d'une partie de l'armée contre le gouvernement républicain échoue en Catalogne et le conflit dérive en guerre civile. Le parti est déclaré illégal par Francisco Franco en 1939 qui obtient des nazis allemands l'arrestation de Companys, réfugié en France occupée, et le fait fusiller dans le château de Montjuïc à Barcelone en 1940.
Retour de la démocratie
Un petit parti indépendantiste (1975-2003)
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ERC participe à la rédaction du projet d'un nouveau statut d'autonomie pour la Catalogne, que son secrétaire général Joan Puigcercós i Boixassa présente aux Cortes en 2005. Cependant en janvier 2006, les dirigeants de l'ERC annoncent la possibilité de ne pas voter pour le texte négocié entre le PSOE et la formation nationaliste modérée de CiU.
N'ayant su rentabiliser électoralement son implication au gouvernement catalan et étant victime de la bipolarisation politique PSOE & PP, ERC n'obtient que trois députés aux Cortes à Madrid lors des élections législatives espagnoles de 2008. ERC enregistre un net recul aux élections catalanes de novembre 2010, avec 10 sièges, mais réussit à garder ses trois députés à Madrid en .
En , l'ERC double son score et obtient 21 sièges au Parlement catalan, lors des élections anticipées, devenant la deuxième force représentée.
En , lors des élections européennes, l'ERC obtient son meilleur score depuis la République en gagnant les élections en Catalogne avec 23,6 % des voix, devançant pour la première fois CiU et le PSC.
Lors des élections générales espagnoles d'avril 2019, l'ERC réalise son meilleur score en Catalogne depuis le retour de la démocratie, devenant la première force politique avec 15 sièges[12].
2021
En 2021, Pere Aragonés se présente aux élections au Parlement de Catalogne et accède au poste de président de la Catalogne avec pour principaux objectifs d'obtenir l'amnistie des indépendantistes emprisonnés ou exilés, et la tenue d'un nouveau référendum.
Idéologie
Ses principes politiques ont été définis par une déclaration d’idéologie approuvée lors du XIXe congrès organisé en 1993 sur trois axes qui, selon ses partisans, répondent aux trois termes de son nom : Esquerra (social), República (soutien à la communauté) et Catalunya (soutien à la nation catalane).
L'ERC est divisée en 12 fédérations régionales[13] :
Hautes-Pyrénées
Barcelone
Camp de Tarragona
Catalogne centrale
Catalogne Nord
Èbre
Gérone
Îles Baléares
Lérida
Pays valencien
Pénédès
Région métropolitaine de Barcelone
Fédération Gauche de Catalogne du Nord (Esquerra Catalunya del Nord)
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Gauche de Catalogne du Nord (Esquerra Catalunya del Nord) est l'une des douze fédérations régionales, constituée dans le département français des Pyrénées-Orientales, appelé également Catalogne Nord par les catalanistes.
Gauche républicaine du Pays valencien (Esquerra Republicana del País Valencià)
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(ca) Jesús Mestre i Campi (dir.), Diccionari d'història de Catalunya, Barcelone, Edicions 62, , 6e éd. (1re éd. 1992), 1147 p. (ISBN978-84-412-1885-7), p. 409-411.
Jordi Argelaguet, Margarita Gómez-Reino Cachafeiro et Romain Pasquier, « L'Esquerra Republicana de Catalunya. La troisième force de l'espace politique catalan », Pôle Sud, vol. 20, no 1, , p. 9–24 (ISSN1262-1676, DOI10.3917/psud.020.0009, lire en ligne, consulté le )