Cet article présente les faits marquants de l'année 1417 en santé et médecine.
Événements
Fondation par Jacques Miton, curé d'Is en Bourgogne, du premier hôpital de la ville[1].
Le médecin juif Mosse Marnan de Marseille[2] et les chirurgiens juifs Bellant de Tarascon[3] et Benoît Canet (fl.1401-1417) d'Arles[3] soignent Louis II, roi de Naples, pour la maladie de la vessie dont il meurt.
1411-1417 : Alonso Chirino(es) (c.1365-c.1429), médecin de Jean II, roi de Castille, rédige deux traités en castillan : le Miroir de la médecine (Espejo de la Medicina) et le Moindre mal de la médecine (Menor daño de la Medicina[6]).
Personnalités
Fl. Albert Loison, précepteur et médecin du dauphin Jean, qu'il soigne à Paris et Compiègne dans sa dernière maladie[3].
Fl. Jean de Sept Saulz, barbier à Reims ; il examine une personne suspecte de lèpre[7].
Fl. Jean Simon, maître ès arts et licencié en médecine ; consulté à Vienne comme astrologue, avant l'élection du successeur de Jean XXIII[7].
1376-1417 : fl. Abraham Vitalis de Milhano, médecin juif d'Avignon d'une famille originaire de Millau ; en 1376, il succède à son père Vital de Bésiers ; il devient conseiller de la communauté juive en 1417[3].
1388-1417 : fl. Jean de Parme, médecin de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne ; en 1388 et 1417, trois fils qu'il a de Guiotte, sa servante, obtiennent des lettres de légitimation[7].
1401-1417 : fl. Jean de Vouziers, chirurgien juré de la ville de Reims[7].
1411-1417 : fl. Jean de Lugduno, licencié en médecine, étudiant en droit à Paris, réputé dives practicus, bene hereditatus ; en 1417, il obtient réparation de « Bourguignons » qui l'avaient attaqué et grièvement blessé en 1411[7].
1414-1417 : fl. Jean de Monteau, fils de François de Monteau, médecin de Dijon d'origine milanaise, reçu docteur en médecine à Pavie en 1414, revenu à Dijon en 1417[7].
1415-1417 : fl. Michel de Discipatis, prêtre apostat, à Chambéry en 1415, condamné à la prison à vie pour avoir extorqué de l'argent en se donnant pour astrologue et médecin[7].
1417-1428 : fl. Monet Michiel, maître barbier à Lyon[7].
1417-1430 : fl. Arnold de Tricht, recteur de l'université de Rostock, professeur de médecine à Erfurt[3].
Henri Carpentin (né à une date inconnue), clerc et médecin, maître régent à l'université de Paris, au service de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne[3].
18 mai : Gilabert Jofré(en) (né en 1350), mercédaire espagnol, fondateur à Valence, en 1409, du premier asile d'aliénés du monde, l'hôpital Sainte-Marie des Innocents (Hospital de Santa Maria de los inocentes[8]).
Références
↑Auguste Mochot, Histoire d'Is-sur-Tille, Dijon, J. Marchand, , 242-LVIII p. (lire en ligne), p. 131.
↑« Les Médecins juifs au Moyen Âge [sources : Gilbert Dahan, Les Intellectuels chrétiens et les Juifs au Moyen Âge] », L'Écho des carrières : Bulletin de l'Association culturelle des Juifs du Pape, , p. 16 (lire en ligne).
↑ abcde et fErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Bellant », p. 66, « Benoît Canet », p. 67, « Henri Carpentin », p. 276, « Albert Loison », p. 16, « Abraham Vitalis de Milhano », p. 5, « Arnold de Tricht », p. 51.
↑Thierry Grandmougin, Catherine Bourdet et Jean-Marc Gurruchaga, « De la danse de Saint-Guy à la chorée de Huntington : Rappels sur l'émergence d'un concept médical », Histoire de la médecine et des sciences, vol. 13, nos 6-7, , p. 851 (lire en ligne).
↑Albert Ohl des Marais, « Le Culte des pierres dans la région vosgienne », Bulletin de la Société philomatique vosgienne, vol. 63, , p. 111 (lire en ligne).
↑Adeline Rucquoi, « Contribution des studia generalia à la pensée hispanique médiévale », dans José-Maria Soto Rábanos (éd.), Pensamiento hispano medieval : Homenaje a D. Horacio Santiago-Otero, Madrid, CSIC, (lire en ligne), p. 21.
↑ abcdefgh et iErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Sept Saulz » et « Jean Simon », p. 484, « Jean de Parme », p. 460, « Jean de Vouziers », p. 502, « Jean de Lugduno », p. 442, « Jean de Monteau », p. 453, « Michel de Discipatis », p. 553, « Monet Michiel », p. 561, « Jean de Lacoste », p. 427.