L'hôtel-Dieu de Pont-de-Vaux, en Bresse, attesté dès 1390 et qui est à l'origine du centre hospitalier actuel, est transféré de la porte Sud au centre de la ville et prend le nom d'hôpital royal et militaire[3].
Le concile de Paris enjoint aux médecins d'avertir assez tôt les malades gravement atteints pour qu'ils puissent songer à se confesser[4].
Publication
Heinrich Laufenberg(de)[5] (1391-99 – 1460) rédige son Régime de santé[6], traité en vers de diététique et de médecine astrologiques qui jouira d'une grande popularité jusqu'à la fin du XVIIe siècle[7].
Personnalité
1401-1429 : fl. Guillaume, médecin pensionnaire de la ville de Cambrai[8].
Décès
Vers 1429 : Alonso Chirino(es) (né vers 1365), médecin des rois de CastilleHenri III et Jean II, auteur entre 1411 et 1417 de deux traités de médecine intitulés Espejo de la Medicina (« Miroir de la médecine ») et Menor daño de la Medicina (« Moindre mal de la médecine[9],[10]»).
Bibliographie
Yves Grava[11], « L'Examen et la Décision d'exclusion d'un lépreux à Istres en 1429 », Razo : Cahiers du centre d'études médiévales de Nice, no 4 « Le Corps souffrant : Maladies et médications », , p. 95-99.
Benoît Beaucage, « L’Effondrement de la gestion du patrimoine de l'Hôpital en France du Sud-Est (1373-1429) », Provence historique, vol. 45, no 179, , p. 119-142 (lire en ligne).
Références
↑« La storia », Nobile Collegio Chimico Farmaceutico, s. d. [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2018)].
↑Inventaire des archives hospitalières de la Charente-Inférieure, Supplément à la série H, Paris, P. Dupont, (lire en ligne), p. 122.
↑« Historique », sur le site du Centre hospitalier de Pont-de-Vaux, s. d. [lire en ligne (page consultée le 17 février 2018)].
↑François-André Isambert, Nicolas Decrusy et Alphonse Honoré Taillandier, Recueil général des anciennes lois françaises depuis l'an 420 jusqu'à la révolution de 1789, t. 20 : Juin 1687 1er septembre 1715, Paris, Belin-Le Prieur, , 648 p. (lire en ligne), p. 573.
↑« Heinrich von Laufenberg (1390?-1460) » (BNF12195934).
↑Adeline Rucquoi, « Contribution des studia generalia à la pensée hispanique médiévale », dans José-Maria Soto Rábanos (éd.), Pensamiento hispano medieval : Homenaje a D. Horacio Santiago-Otero, Madrid, CSIC, (lire en ligne), p. 21.
↑(es) Luis Chirinos, « Al(f)onso Chirino (c.1365-c.1429), médico de Enrique III Trastámara y de Juan II, pedagogo innovador », dans Sara M. Saz (éd), Actas del XXXVIII Congreso Internacional de la Asociación Europea de Profesores de Español, Universidad de Alcalá, 21 al 26 julio de 2003, Madrid, AEPE, (ISBN84-609-1913-7, lire en ligne), p. 157-174.
↑« Grava, Yves », notice IdRef [lire en ligne (page consultée le 26 octobre 2017)].