En 1897[4], le 162e RI est remplacé par le 154e RI à la 77e brigade, maintenant constituée des 154e et 155e RI[5],[6].
En 1898, l'état-major de la division quitte Commercy pour Toul[4],[7]. La division est ensuite réorganisée, la 77e brigade, en garnison à Toul, comptant ensuite les 146e et 153e régiments d'infanterie[8]. Jusqu'en 1913, les 156e et 160e RI de la 78e brigade sont renforcés par le 1er bataillon de chasseurs à pied[9],[10].
: transport par camions, dans la région de Pont-Remy, puis transport par voie ferrée dans celle de Lunéville ; repos et instruction.
26 – : transport par voie ferrée, de la région de Lunéville, dans celle de Somme-Yèvre.
– : mouvement vers le front ; occupation et organisation d'un secteur à l'est de la ferme de Beauséjour.
– : engagée dans la 2e bataille de Champagne, à l'est de la ferme Beauséjour : enlèvement de la crête de Maisons de Champagne et attaques sur l'ouvrage de la Défaite ; occupation et organisation du terrain conquis. Du au , les 39e et 153e DI alternent dans l'occupation du secteur.
1916
– : retrait du front, mouvement vers le nord-est de Vitry-le-François, puis, à partir du , transport par voie ferrée dans la région de Vézelise ; repos et instruction.
– : mouvement par étapes vers Baccarat ; travaux. À partir du , mouvement vers le camp de Saffais.
: transport par voie ferrée dans la région de Revigny, puis mouvement vers celle de Fleury-sur-Aire.
– : transport par camions à Verdun. À partir du , engagée dans la Bataille de Verdun, dans la région la Meuse, les carrières d'Haudromont, Douaumont.
: front réduit, à gauche, jusque vers les carrières d'Haudromont ; violents combats pendant cette période.
12 – : retrait du front ; transport dans la région de Saint-Dizier.
– : transport par camions dans la région de Dombasle. À partir du , engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers la cote 304.
7, 8, 9, et : attaques allemandes.
– : retrait du front ; à partir du , transport par voie ferrée vers Montdidier ; repos. À partir du , mouvement vers Poix ; repos.
– : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur au nord de Maricourt.
– : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur vers Sailly-Saillisel.
– : retrait du front (relève par l'armée britannique) ; repos vers Lœuilly. Le , transport par voie ferrée dans la région de Bayon ; repos et instruction.
– : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers Troyon et Moussy-sur-Aisne. À partir du , retrait du front et travaux préparatoires à l'offensive.
– : mouvement vers la région de Château-Thierry ; repos et instruction.
– : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur vers Moussy-sur-Aisne et Chivy ; préparation de l'offensive.
– : transport vers Tannois. À partir du , occupation d'un secteur vers la cote 344 et la ferme Mormont.
– : retrait du front ; repos au nord de Revigny-sur-Ornain, puis vers Herpont. À partir du , transport par voie ferrée, de Revigny, dans la région de Bergues, puis dans celle de Poperinghe ; mouvement vers le front.
– : engagée, au nord du mont Kemmel (en liaison avec l'armée britannique), dans la 3e Bataille des Flandres : résistance aux violentes attaques allemandes et organisation d'un secteur vers le Scherpenberg et la Clytte.
6 – : retrait du front ; transport par camions vers Dunkerque.
: transport par voie ferrée dans la région de Villers-Cotterêts ; repos.
3 – : retrait du front et mouvement par étapes vers l'est de Paris ; instructions d'unités américaines.
– : transport par camions au sud de Château-Thierry, puis occupation d'un secteur sur les deux rives de la Marne, vers Château-Thierry et Vaux.
1er et : attaque locale des positions allemandes dans la région de Vaux. À partir du , engagée dans la 2e Bataille de la Marne.
: occupation de Château-Thierry.
– : retrait du front, transport par voie ferrée au sud de Commercy ; repos.
– : occupation d'un secteur vers l'étang de Vargévaux et Chauvoncourt. À partir du , participation à la Bataille de Saint-Mihiel, en partant du front bois d'Ailly, étang de Vargévaux. À partir du , occupation d'un secteur vers Hattonchâtel et le bois du Chaufour.
– : retrait du front, mouvement par étapes vers la région Toul, Nancy ; repos, instruction, et préparatifs d'offensive.
9 – : mouvement par étapes vers Nomeny, en vue de l'offensive projetée. Se trouve vers Nancy au moment de l'armistice. Première division à entrer dans Metz (territoires reconquis à la suite de l'armistice).
↑ a et b« La revanche », dans EXPOSITION, Commercy, terre militaire de 1767 à aujourd'hui, Office de tourisme du pays de Commercy (lire en ligne)
↑Annuaire de l'armée française pour l'année 1896 (lire en ligne), p. 47
↑Annuaire de l'armée française pour l'année 1897 (lire en ligne), p. 47
↑Pierre Briot, Naissance d'une garnison, (lire en ligne), p. 22
↑Annuaire de l'armée française pour l'année 1900 (lire en ligne), p. 76
↑Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales pour l'année 1913 (lire en ligne), p. 99
↑Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales pour l'année 1914 (lire en ligne), p. 98
↑« Nos forces en Alsace-Lorraine », Le Petit Haut-Marnais, (lire en ligne)
↑ a et bAnnuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales pour l'année 1920, (lire en ligne), p. 108
↑Léon, Jacquet, Jean Dhondt et M. J. Godfrin, Historique des 39e et 239e régiments d'artillerie de campagne. 2e édition, Nancy, Impr. J. Coubé et fils, 25, rue Gustave-Simon, , 151 p. (lire en ligne), partie III, chap. I (« Avant la dissolution »), p. 63-64
↑Jean-Noël Grandhomme, Boches ou tricolores: les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre, Nuée bleue, (ISBN978-2-7165-0741-7, lire en ligne), p. 398