Le chiffre « 3 » n'est pas le seul utilisé dans le monde ; un certain nombre d'alphabets — particulièrement ceux des langues du sous-continent indien et du sud-est asiatique — utilisent des chiffres différents, même au sein de la numération indo-arabe.
Un nombre naturel est divisible par trois si la somme de ses chiffres en base dix est divisible par 3. Par exemple, le nombre 21 est divisible par trois (3 fois 7) et la somme de ses chiffres est 2 + 1 = 3.
Les puissances entières successives de 3 sont : 1, 3, 9, 27, 81, 243, 729, 2187, 6561 ...
En philosophie, religion, histoire
Beaucoup de cultures humaines ont donné au concept de triplet des sens symboliques.
En indo-européen, le rattachement du numéral *trey- à *ter-, base commune à quatre racines exprimant le sens de « percer », « traverser », « blesser », est lié au fait que le troisième doigt de la main, le majeur, dépasse les autres[2] : c'est l'origine de la conception de la supériorité du nombre trois. De là, provient son emploi intensif et la préférence pour les triades : les trois Cieux, les trois couleurs, la triade Parole, Pensée, Action[3]. Ainsi, les Indo-Européens ont comme fonds commun mental la répartition des fonctions au sein la société monde en trois fonctions principales : souveraineté et sacré, combat, production, voir fonctions tripartites indo-européennes. On connaît dans la Rome archaïque la triade Jupiter, Mars, Quirinus, puis la triade capitoline, en Scandinavie, la triade d'Upsal, Odin, Thor, Freyr. D'où aussi, la forme trinitaire de la divinité suprême de l'Inde classique et dans le christianisme[3]. Les triades abondent dans la tradition celtique comme dans la tradition germanique[3].
Les trois Doshas (« faiblesse ») et leurs antidotes sont la base de la médecine ayurvédique en Inde. Les trois gunas (actions de base), dans le système de connaissance védique. Il existe aussi le concept de Trimurti dans la tradition hindoue.
La « troisième voie » est un terme politique ou philosophique appliqué à une variété d'option de « troisième choix » qui offrent comme une alternative à des situations en dichotomie qui autrement pourrait apparaître polarisée. On peut aussi parler de « voie médiane » ou « voie moyenne ». Cette approche est souvent celle des philosophes taoïstes qui apprennent à dépasser le conflit entre yin et yang pour connaître l'harmonie ainsi que des philosophes de la Grèce antique, notamment le courant de pensée issu de Socrate qui part de la dialectique, du conflit de deux opinions diverses pour s'approcher de la Vérité.
La fonction religieuse liée au sacré, la fonction militaire liée à la force, la fonction productrice liée à la fécondité
L'homme, l'enfant et la femme
Le matin, l'après-midi et le soir
Trois (三, écriture formelle : 叁, pinyin san1) est considéré comme un bon nombre dans la culture chinoise car il sonne comme le mot « vivant » (生 pinyin sheng1), comparé à quatre.
Le nombre III écrit en chiffres romain est le degré de la gammemédiante, de l'accord, ou de la fonction diatonique, lorsqu'il est distingué, III = majeure et iii = mineure.
Une tierce est un écart de deux notes dans la gamme. Elle peut être majeure (2 tons) ou mineure (1,5 ton). Elle est la deuxième note d'un accord parfait.
Le troisième mode est appelé Phrygien.
Durée et temps
L'âge du début de l'enfance (petite enfance, qui dure jusqu'à 6 ans).
Dans le système scolaire français, la troisième est la dernière classe du collège.
Au handball, trois représente la position du défenseur central.
Terminologie
L'expression « Haut comme trois pommes »
L'expression « Jamais deux sans trois ».
L'expression « Ça casse pas trois pattes à un canard ».
Fiction
Le nombre trois est très fréquent dans les contes, avec par exemple les trois vœux traditionnels qu'offrent les fées. Le troisième vœu a souvent comme finalité de réparer les dégâts causés par les deux premiers. De même, il y a souvent dans les histoires pour enfants trois personnages qui entreprennent la même action, le troisième ayant la sagesse qui manque aux deux autres (par exemple Les Trois petits cochons).