Le film débute en 1990, un an après les événements du Nakatomi Plaza[N 2], John McClane a quitté New York et est désormais un officier de la police de Los Angeles. Il attend sa femme Holly à l'aéroport international de Washington-Dulles. John ignore que c'est ici même que va se poser l'avion de Ramon Esperanza, un général et ex-dirigeant du Val Verde[N 3] qui doit être traduit devant la justice américaine pour trafic de stupéfiants. Au sol, un groupe de mercenaires, dirigé par le colonel William Stuart, fait chanter les autorités en coupant les communications entre la tour de contrôle et les appareils en vol afin de faire évader Esperanza. John ne peut compter sur la sécurité de l'aéroport peu coopérative et a 58 minutes pour trouver une solution avant que l'avion de sa femme ne s'écrase faute de carburant.
Synopsis
Un an après les événements du Nakatomi Plaza[N 2], John McClane qui a quitté New York et est désormais un officier de la police de Los Angeles, attend sa femme Holly à l'aéroport international de Washington-Dulles pour passer les fêtes dans la famille de cette dernière. Mais le policier se fait embarquer sa voiture mal garée par la fourrière de l'aéroport et l'avion de sa femme a finalement pris du retard. John ignore que c'est ici même que va se poser l'avion de Ramon Esperanza, un général et ex-dirigeant du Val Verde[N 3] qui doit être traduit devant la justice américaine pour trafic de stupéfiants, d'où la présence de nombreux journalistes dont Samantha Coleman.
Pendant ce temps, un groupe de mercenaires, dirigé par le colonel William Stuart, se prépare à une mystérieuse opération en faisant un dernier repérage dans l'aéroport avant d'investir une église à proximité (non sans tuer son propriétaire) pour l'utiliser comme base. Mais le comportement de certains mercenaires dans l'aérogare intrigue John qui décide d'en suivre deux jusque dans la zone de bagages. Mais les deux mercenaires ripostent. Alors que John réussit à en tuer un, l'autre parvient à s'enfuir.
À la suite de l'incident, John se rend dans le bureau de Carmine Lorenzo, chef de la sécurité de l'aéroport. Mais ce dernier le réprimande fortement en lui reprochant d'agir sur son domaine et refuse de l'écouter. Vexé, John décide de relever les empreintes du mort et les communique à son collègue Al Powell à Los Angeles. Pendant ce temps, la tour de contrôle s'apprête à vivre une soirée très compliquée entre l'arrivée d'Esperanza, une nouvelle tempête de neige et de nombreux vols à gérer en ce soir de réveillon. Pour ne rien arranger, John, ayant réussi à identifier le mort, se rend dans la tour de contrôle pour signaler la présence de mercenaires qui voudraient s'en prendre à la sécurité de l'aéroport.
Au même moment, les mercenaires ont réussi à effectuer les branchements et prennent le contrôle des installations de l'aéroport, éteignant les pistes et privant la tour de contrôle de ses instruments. John comprend que ça ne fait que commencer. En effet, le colonel Stuart appelle la tour pour leur dire de les laisser récupérer Esperanza à l'atterrissage sous peine de grandes représailles et qu'ils vont couper la communication avec les avions en approche qui doivent se mettre en attente. Après cela, John critique les méthodes de Lorenzo. Celui-ci le chasse de la tour, tandis que le technicien Barnes se prépare à partir dans le nouveau terminal avec une escorte pour rétablir les communications.
Ayant entendu le plan de Barnes, John s'y rend également en passant par les sous-sols de l'aéroport pour échapper à la sécurité, guidé par le vieux gardien Marvin qui en possède tous les plans. Pendant que la tour annonce les retards dans l'aérogare, l'équipe de Barnes arrive dans le nouveau terminal, mais une équipe de mercenaires, qui se tenait en embuscade, élimine tous les membres de la sécurité. Barnes est sauvé in extremis par John qui apparaît et tue tous les mercenaires présents. Mais la tour de communication du nouveau terminal explose. John et Barnes ont perdu une bataille. Apprenant l'élimination de son équipe, le colonel Stuart appelle la tour pour leur annoncer des représailles. Lorenzo commet la bévue de dévoiler l'identité de John McClane au colonel. S'estimant provoqué par une question que lui pose MacClane au téléphone (« Et maintenant qu'est-ce que vous allez faire ? Nous sortir la bombe à neutrons ? »), le colonel décide de faire s'écraser un avion sur la piste en faussant les données fournies par son altimètre, sous le regard impuissant de la tour. John tente en vain d'empêcher ce drame.
Après la catastrophe, le directeur de la tour, M. Trudeau, annonce à John démoralisé qu'il a appelé l'armée pour venir régler la situation et annonce que l'avion de sa femme doit se poser dans les 90 minutes avant de se crasher. À bord, Holly McClane se trouve dans le même appareil que Richard Thumberg, le journaliste qu'elle avait frappé l'année précédente, et qui a depuis reçu l'ordre de s'en éloigner. Mais ce dernier, intrigué par certains évènements liés à cette attente, part chercher plus d'informations vers le poste de pilotage qui est silencieux. Entretemps, Barnes vient d'avoir l'idée d'utiliser la balise d'approche pour pouvoir communiquer avec les avions sans que l'équipe du colonel Stuart s'en rende compte.
Si l'arrivée des militaires dirigés par le commandant Grant, ancien collègue de Stuart, ne rassure pas John, ces derniers ont découvert dans la zone de bagage un poste émetteur pour écouter la tour, mis en place par les deux mercenaires surpris par John au début. Grant organise une réunion pour localiser Stuart, mais John n'est pas convié et retourne voir Marvin au sous-sol pour essayer de la rejoindre. Une fois là-bas, il découvre que celui-ci a récupéré un des talkie-walkie des mercenaires, ce qui va permettre d'entendre leurs conversations, au bon moment, car l'avion du général Esperanza est en approche. John est guidé par Stuart, à son insu, via le talkie-walkie, vers la piste où l'avion va atterrir.
À bord de l'avion, le général réussit à se défaire de ses gardiens et pilotes, et connaît un atterrissage compliqué. Une fois au sol, John le neutralise... pour une courte durée car l'équipe de Stuart arrive à la rescousse. John se retrouve piégé dans le cockpit, l'équipe du colonel lui balance des grenades avant de partir avec le général vers l'église. John doit son salut au siège éjectable avec le parachute. Pendant ce temps, Barnes réussit à communiquer avec les avions via la balise d'approche et les informe de ce qu'il se passe au sol. Mais la communication est captée et enregistrée par le journaliste Thumberg, qui la transmet au studio. Plus tard, John se fait à nouveau réprimander par le commandant, mais peut compter sur Barnes pour l'aider à localiser l'église où se trouvent la bande de mercenaires et Esperanza.
Après avoir trouvé l'église, John combat une sentinelle qu'il réussit à tuer, avant d'être rejoint par Grant qui vient lui présenter ses excuses. L'équipe de Grant lance l'assaut sur la base de Stuart, qui en profite pour s'échapper en motoneige avec Esperanza après avoir placé des explosifs sur les instruments permettant de gérer le trafic aérien. John abat un autre tueur et récupère sa motoneige et son arme pour poursuivre. Mais il découvre avec stupéfaction que son arme est chargée de balles à blanc et échappe à la mort. Il comprend que l'équipe de Grant est de connivence avec son ancien camarade et cette opération permet de masquer leur fuite. Stuart demande à la tour de lui fournir un avion, tandis que Grant part retrouver Stuart.
Alors que l'information de Richard Thumberg arrive à la télévision, provoquant la panique dans l'aéroport, John retrouve Lorenzo dans son bureau et lui tire dessus avec les balles à blanc pour le convaincre de la trahison de Grant. Lorenzo décide d'agir, mais se retrouve débordé par le mouvement de panique. Heureusement John peut compter sur l'hélicoptère de Samantha Coleman pour le rapprocher de l'avion. Pendant ce temps, Richard est assommé par Holly, tandis que Grant retrouve son ami à l'avion où ils embarquent dans l'euphorie avec Esperanza. John saute de l'hélicoptère sur l'avion et réussit à bloquer une aile. Grant sort le combattre, mais il est broyé par le réacteur. Stuart intervient à son tour et réussit à éjecter John, alors que ce dernier a déverrouillé la trappe de carburant. Il met le feu à l'avion avant son décollage.
L'explosion permet à l'avion d'Holly d'atterrir en urgence dans de bonnes conditions en suivant le feu comme indicateur de piste, suivi des autres avions qui attendaient dans le ciel. Le personnel de la tour de contrôle est soulagé. John retrouve Holly, sous les yeux de Samantha qui décide de ne pas les filmer pour les préserver. Marvin vient les chercher, tandis que Lorenzo annonce qu'il fait sauter le PV que John avait eu en ouverture du film et lui souhaite un Joyeux Noël.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Titre original : Die Hard 2 (parfois sous-titré Die Harder[N 1])
Titre français et québécois : 58 Minutes pour vivre
Source et légende : version française (VF) sur Doublage Séries Database[6]
Production
Genèse et développement
Tout comme le premier film, 58 Minutes pour vivre est l'adaptation libre d'un roman, 58 Minutes(en) de Walter Wager publié en 1987. Ce roman n'a initialement rien à voir avec le précédent et est retravaillé pour coller au personnage de John McClane (dans le roman le personnage principal, Frank Malone, attend sa fille qui revient de Californie)[7]. Par ailleurs, l'un des scénaristes, Steven E. de Souza, admettra plus tard en interview que les méchants du films s'inspirent de plusieurs personnalités d'Amérique centrale et de l'affaire Iran-Contra[8],[7]. Le personnage du général est également basé sur Manuel Noriega[9].
John McTiernan, réalisateur du premier film, devait initialement en réaliser la suite, mais en a été empêché par ses engagements sur À la poursuite d'Octobre rouge (1990). C'est alors le réalisateur d'origine finlandaise Renny Harlin qui est choisi, certains producteurs de la Fox ayant été impressionnés par les rushes des Aventures de Ford Fairlane, pas encore sorti à l'époque[7]. Il avait déjà failli collaborer avec la Fox pour Alien 3, qu'il a finalement refusé[10].
Tournage
Le tournage se déroule du au [9]. Il a lieu notamment dans le terminal international Tom Bradley de l'aéroport international de Los Angeles (alors que l'action se déroule dans l'aéroport international de Washington-Dulles). Certains plans d'aéroport, intérieurs et extérieurs, sont réalisés dans l'ancien Aéroport international Stapleton de Denver dans le Colorado. D'autres villes du Colorado sont utilisées (Breckenridge). Lors du tournage dans l'État du Colorado, l'équipe est confrontée à un cruel manque de neige. Une énorme quantité de neige artificielle sera alors utilisée, notamment pour la scène de poursuite en motoneige[9].
Les scènes de l'église enneigée sont tournées à Highlandlake, près de Mead dans le Colorado[7]. Les scènes à l'intérieur de l'avion sont tournées dans les Universal Studios d'Universal City[7].
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Le film reçoit des critiques plutôt partagées. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 68% d'opinions favorables pour 63 critiques et une note moyenne de 6,15⁄10[13]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 67⁄100 pour 17 critiques[12].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,6⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 5 titres de presse[14].
McClane décrit les armes des terroristes comme « fabriquées en céramique en Allemagne, indétectables aux rayons X » et très onéreuses. Or le Glock 7, cité dans le film est fictif, et probablement basé sur le Glock 17, fabriqué en Autriche et pas en Allemagne. Le Glock 17 étant fabriqué essentiellement avec du polymère 2 (et pas en céramique, qui exploserait avec les détonations des balles) qui est détectable dans un portique de sécurité d'un aéroport, mais aussi en acier avec un ressorts en métal, et bien entendu les balles elles-mêmes. De plus, le Glock 17 est connu pour être bon marché.
La substitution "cartouches réelles"/"cartouches à blanc" (chargeurs rouges/chargeurs bleus) d'un excellent effet dramatique ne peut en fait pas marcher: il faut un réducteur au bout du canon d'une arme automatique: en effet celle-ci fonctionant par emprunt des gaz l'absence de balle (cartouche à blanc) ne permet pas une compression des gaz permettant le réarmement. En l'absence de "bouchon de tir à blanc" une arme automatique ou semi-automatique tire au coup par coup et doit être réarmée après chaque tir. Les armes de cinéma (les automatiques) sont munies d'un dispositif discret (en général canon réduit interieurement) afin de permettre le tir en rafale.
Références à d'autres œuvres
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Le magazine que tient la vieille dame équipée d'un taser dans l'avion montre une publicité pour le film L'Arme fatale 2 (L'Arme fatale était à l'époque le principal concurrent de Die Hard). Mais les deux films ont en commun Joël Silver comme producteur.
↑ a et bLe titre original du film à l'écran est Die Hard 2, tout comme pour sa sortie en vidéo cf. site officiel. Die Harder est un sous-titre utilisé pour des supports promotionnels ou certains sorties vidéos notamment les DVD de 2006 et le Blu-ray de 2007.