Agnès Verlet naît le à Paris 16e dans un milieu des conservateurs de musées où l’art était très présent. Conciliant avec difficulté son désir de création et un cadrage universitaire, elle a oscillé entre les deux.
À partir de 1973, Agnès Verlet a vécu à Marseille où elle était professeur dans le secondaire puis maître de conférences, habilitée à diriger les recherches, à l’université d’Aix-en-Provence (Aix-Marseille 1). Agrégée de Lettres classiques, elle a également fait des études d’histoire de l’art (licence) et de musicologie (premier prix d’esthétique musicale du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris). L’art, sous toutes ses formes, ainsi que la psychanalyse, ont accompagné son enseignement, sa recherche en littérature, ses productions diverses.
En 1995, elle revient vivre à Paris où elle exerce la psychanalyse (membre affilié de la Société de Psychanalyse Freudienne (SPF), et d’Empreintes et Arts). A la SPF, elle tient un séminaire et elle a collaboré à plusieurs colloques en lien avec l’art : Passion amoureuse, SPF 2012 ; Les figures féminines de la Grèce ancienne, SPF 2015 à Paris, 2017 à Athènes ; Désir et création, SPF 2018.
Travaillant avec des chercheurs (GRAAL) et des architectes (SFA) sur l’interaction entre littérature et architecture, elle a participé à plusieurs colloques avec la SFA. Elle codirige, en 2009, sur ce sujet le colloque de Cerisy: Architecture et littérature : une interaction en question, Presses de l’Université de Provence, 2014. Elle a également écrit des textes sur des artistes contemporains : 2004 : Denis Pondruel, Manières d’entrer dans une chambre vide, Galerie Duchamp. 2008, L’objet don Juan, « L’objeu du désir », Friville édition. 2010:Ivlita Moudjiri, Sillages, « Mascarades », Klincksieck. 2012 : Colette Deblé, « Les métamorphoses de Diane ou la passion douce de Colette Deblé, Campagne Première. 2014 : "Fiction architecturale et fiction romanesque : Fernand Pouillon », Europe. 2017 :
« L’autonomie farouche des arts : Entretien avec Paul Andreu », Europe.
De 2005 à 2015, elle a collaboré avec les éditions Gallimard comme auteur de textes sur la peinture en faisant des lectures d’images pour la collection « Folioplus Classique » (une cinquantaine de titres).
Elle est auteure de nombreux articles sur la littérature, l’art et la psychanalyse, de plusieurs essais ou ouvrages critiques, mais aussi de fictions (roman, théâtre, nouvelles)
Elle a collaboré au Magazine littéraire et contribue à des revues dont la revue Europe et les Lettres de la SPF[2],[3].
↑Yves Reboul, « "Agnès Verlet, Les Vanités de Chateaubriand, Droz, 2001." [compte-rendu] », Littératures, vol. 51, no 1, , p. 198-200 (lire en ligne).
↑Hans Peter Lund, « "Agnès Verlet : Les Vanités de Chateaubriand, 2001." [compte-rendu] », Revue Romane, vol. 38, no 1, , p. 170-172.