Alice Regine Landau, connue comme Alice Nikitina (1900-1978) est une danseuse, professeure et chanteuse d'opéra russe, Elle est l'une des principales danseuses des Ballets Russes de Diaghilev[1]. Elle met définitivement un terme à sa carrière de danseuse en 1937 pour se consacrer à l’art lyrique.
Après avoir pris sa retraite de danseuse, elle se tourne vers le chant et, à partir de 1938, se produit comme soprano colorature en Italie. Luisa Tetrazzini lui donne gratuitement des leçons à Milan. Sa première apparition a lieu à Palerme, en 1938 dans Rigoletto de Verdi, aux côtés de Giulietta Simionato et Rafaele de Falchi. Elle se retire à Monte-Carlo en 1949, partageant son temps entre le chant et l’enseignement de la danse. Elle ouvre une école de ballet à Paris où elle se distingue par une lutte intransigeante en faveur de la pureté de l’école classique[12],[8].
Elle est l'autrice de Nikitina by Herself (Londres, 1959).
Vie privée
En 1926, Nikitina rencontre celui qui lui apporte à la fois un soutien et le confort d’une vie plus aisée : Lord Rothermere, magnat de la presse britannique[13]. Âgé alors de cinquante huit ans, il lui propose de l’adopter, mais cela ne se fera pas. D'autres sources indiquent qu'elle a été la maitresse de Lord Beaverbrook[14].
Hommages
Au Salon des Artistes français de 1928, le sculpteur Émile Oscar Guillaume (1867-1954) présente une statue en plâtre intitulée La Plainte de Flore - Alice Nikitina (n°3337). Le sculpteur avait fait le connaissance de la jeune danseuse par l'intermédiaire de Lord Rothermere et avait accepté de poser pour lui[15].
Références
↑ abc et dInternational dictionary of ballet, 1993
↑Catalogue officiel de l'exposition, "Explication des ouvrages de peinture et dessin, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Elysées le 01 mai 1928".,, Paris, Imprimerie Paul Dupont, , 222 p., p. 164
Voir aussi
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
Françoise Dubuc, « La danse à Biarritz #37 », Journal d'information du Centre Chorégraphique National d'Aquitaine dans les Pyrénées Atlantiques, vol. 42, (lire en ligne, consulté le ).