Dès la première saison, le succès est au rendez-vous. Secondé par le capitaineLouis Puech, il emmène l'équipe, composée également de Michel Boucheron et de Joseph Marmayou, jusqu'au titre de championnat de France Honneur et à l'accession en élite en 1925[4]. Au fil de 33 années de service[2], ponctuées par trois finales en Du Manoir (dont une victoire en 1938) et deux finales de championnat, en 1936 et 1937, Le Sioux[4] devient un personnage emblématique de l'ASM. C'est moins le palmarès que l'inlassable travail de fond accompli au sein du club qui lui valent cette aura. Au four et au moulin jusqu'en 1953, c'est alors l'ancien pilierHenri Gibert qui vient l'épauler dans la préparation de l'équipe, et au début de la saison 1956/1957, Le Sioux annonce son prochain retrait[4]. Pour la saison suivante, la supervision technique est confiée à Noël Rochat et Maurice Savy, l'entraînement à Robert Vigier. Après cette période, André Francquenelle prodigue ses conseils à l'US Issoire et organise une école pour les débutants au Clermont Université Club[4].
Christophe Buron et Yves Meunier, Les "Jaune et Bleu" de A à Z : L'ABCdaire de l'ASM Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, Éditions Revoir, , 238 p., broché (ISBN978-2-35265-024-9)