Le nom de la localité est attesté sous la forme Villa quae dicitur Anisiacus au VIIe siècle, Anisi en 1132, Anisiacum en 1139, Anisiacum in Laudunesio en 1329.
Ce toponyme dérive probablement du cognomen latin Anitius[1].
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Anisy-la-Rivière[2]. Ce toponyme vient encore de Anitius (anthroponyme latin formé à l'aide du suffixe -itius[3] et peut-être de l'étymon gaulois Ana (marais).
Comté érigé en 1397 par Charles VI en faveur de Jean de Roucy, évêque de Laon. Ces évêques y avaient un puissant château, reconstruit au XVIe siècle par le cardinal de Bourbon, remanié au XVIIIe siècle par Mgr de Rochechouart, qui fit également paver toute la ville[réf. nécessaire].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Anizy est occupé pendant la Première Guerre mondiale par l'armée allemande. Après la bataille de la Marne, le front se fixe sur l’Aisne. La ligne de front se fixe à proximité de la ville à partir de 1916, amenant sa destruction[4].
Pendant la première guerre mondiale, l'exploitation du tramway de Tergnier à Anizy - Pinon est arrêtée, puis la voie est déposée par l'armée allemande.
Anizy bénéficie de l'aide du comité américain pour les régions libérées (CARD)[8] animé par Anne Morgan, fille du banquier John Pierpont Morgan, qui, sous l'égide du ministère des Régions libérées (MRL), contribue à la reconstruction des cantons d’ Anizy-le-Château, Coucy-le-Château, Soissons et Vic-sur-Aisne[9].
En 1934, la voie du tramway de Tergnier est remise en service, mais, en 1937, le trafic voyageur de la ligne d'Anizy-Pinon à Chauny est remplacé par des autocars. L'exploitation du tramway cesse pendant la seconde Guerre mondiale.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'Ailette sert de ligne de démarcation entre la zone occupée et la Zone interdite[4]
Fusion de communes
Une réflexion a été engagée début 2018 par le maire d'Anizy-le-Château en vue de la fusion de sa commune avec Pinon, dont elle est séparée par l'Ailette[10]. Les communes de Faucoucourt et de Lizy se sont jointes à cette réflexion[11],[12] et Pinon s'en retire.
La fusion entre Anizy-le-Château, Faucoucourt et Lizy intervient à la demande des trois conseils municipaux des 12 et , permettant la création de la commune nouvelle d'Anizy-le-Grand par un arrêté préfectoral qui prend effet le [13], dont Anizy-le-Château devient le chef-lieu et une commune déléguée.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2022, la commune comptait 1 931 habitants[Note 1], en évolution de −0,87 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'église Sainte-Geneviève, détruite pendant la Première Guerre mondiale, est reconstruite en 1929. Elle renferme la dalle funéraire de Claude Allongé, comte d'Anizy, receveur de l'épiscopat, mort en 1724. Cette sculpture fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis 1911[22].
D'azur semé de fleurs de lis d'or, à la croix d'argent brochant, chargée d'une crosse abbatiale de gueules surchargée en chef d'un petit écusson d'azur à une fleur de lys d'or ; à deux clefs d'azur passées en sautoir brochant sur le tout[23].
Carte spéciale des régions dévastées : 22 SE, Laon [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Références
↑Ernest Nègre -Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 536.
↑Olivier de Saint-Riquier, « L'histoire oubliée du tramway reliant Yergnier à Pinon : Au début du XXe siècle, il était possible d'aller de Tergnier à Pinon, puis de Tergnier à Charmes en tramway électrique. Mais les guerres ont eu raison de l'exploitation. Embarquons vers le passé », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
↑Le CARD est déclaré d’utilité publique le 4 novembre 1918.
↑Emmanuel Veziat, « La reconstruction dans le département de l'Aisne après la Grande Guerre », Mémoires de la fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, t. 46, , p. 127-180 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Philippe Robin et Paul Lefèvre, « Anizy-le-Château et Pinon : la fusion ... dans les têtes : Officiellement, on ne parle pas de fusion entre les deux communes. Mais, lors des vœux, le maire anizien a dit tout le bien qu'il pense de cette idée », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Arrêté préfectoral en date du 22 octobre 2018, portant création de la commune nouvelle d'Anizy-le-Grand », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne, no Partie 1, , p. 1995-1998 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p241.
↑Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
↑« La nouvelle commune d’Anizy-le-Grand a élu son premier maire : Ambroise Centonze-Sandras est le premier maire de la commune née le 1er janvier. », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le )« a commune nouvelle d’Anizy-le-Grand est administrativement née avec 2019 (...) Seul candidat déclaré, Ambroise Centonze-Sandras est élu maire d’Anizy-le-Grand. Il a immédiatement été installé dans ses fonctions et propose la création de onze postes d’adjoints, soit trois de plus que la somme des nombres d’adjoints des trois communes fusionnées (...) Philippe Carlier, ancien maire de Faucoucourt et Jean-Pierre Pasquier, ancien maire de Lizy sont nommés maires-délégués de leur ancienne commune et sont appelés à exercer les fonctions d’adjoints au maire de la commune nouvelle ».
↑« Ambroise Centonze-Sandras réélu maire d’Anizy-le-Grand », L'Union, (lire en ligne, consulté le )« Sans surprise, Ambroise Centonze-Sandras a retrouvé son fauteuil de maire ».