Antipater de Thessalonique ne doit pas être confondu avec Antipatros de Sidon, autre auteur d’épigrammes. Antipater de Thessalonique vécut beaucoup plus tard, au Ier siècle av. J.-C., comme le prouve le contenu de ses épigrammes : y figurent notamment des hommages à Pison, qui guerroya contre les Besses et les Thraces, et des références à la ville de Nicopolis, fondée par Auguste après la bataille d’Actium. Il fut un épigrammatiste de talent, brillant dans le genre érotique comme dans le genre votif, où il sut se montrer fort touchant.
↑Paul Bernard, « Les rhytons de Nisa. I. Poétesses Grecques. », Journal des Savants, vol. 1, no 1, , p. 25–118 (DOI10.3406/jds.1985.1486, lire en ligne, consulté le )