Antoine de LuxembourgAntoine de Luxembourg Portrait par Jean Perréal, vers 1493
Antoine Ier de Luxembourg, mort en 1519, est comte de Brienne, de Ligny (-en-Barrois) et de Roussy[a 1], baron de Rameru et de Piney, vicomte de Machault[b 1] (cf. Enghien). Il est d'abord lieutenant général en Bourgogne[c 1] et, après avoir été prisonnier en France, il devient serviteur du roi de France. FamilleIl est le fils cadet[1] de Louis de Luxembourg (1418 - † 1475) et de Jeanne de Bar (1415 - † 1462). MariageIl épousa en 1472 Antoinette de Bauffremont, comtesse de Charny et Montfort, fille héritière de Pierre de Bauffremont[b 1] :
En deuxièmes noces, il se maria avec Françoise de Croÿ-Chimay, fille du comte Philippe Ier de Croÿ-Chimay[b 1],[2] :
S'installant en France, il épousa encore Gillette de Coëtivy ( - † 1510), veuve en 1509 de Jacques d'Estouteville ci-dessus, fille d'Olivier de Coëtivy (1418 - † 1480), comte de Taillebourg et sénéchal de Guyenne[b 1] et de Marie de Valois, fille illégitime du roi Charles VII et d'Agnès Sorel. Il eut des enfants naturels :
BiographieLieutenant général en BourgogneSous les ordres de son père, il fit en 1465 la campagne de la ligue du Bien public contre le roi de France Louis XI[a 2]. Lors du mariage de Charles le Téméraire et de Marguerite d'York en , il combattit au tournoi donné à Bruges[a 3]. En 1472, il fut nommé lieutenant général en Bourgogne par le duc[c 1]. Pendant cet été de 1472, il ravagea les pays frontières entre la Champagne et la Bourgogne, notamment le territoire du comté de Tonnerre[a 4]. Le , il se fit prendre lors de la bataille de Guipy près de Château-Chinon[a 5],[c 2] et fut enfermé dans la tour de Bourges, ensuite amené vers le roi Louis XI, au château du Plessis-du-Parc-lèz-Tours. Louis XI exigea lourdement de lui une rançon de 40 000 écus[a 6],[c 3]. Le , il fut désigné comme l'un des conservateurs de la trêve de Soleuvres[a 7].
Fin du connétable Louis de LuxembourgEn raison des situations géographique et politique, Louis de Luxembourg-Saint-Pol, père d'Antoine, jouait un double jeu entre deux princes puissants depuis 1465 en dépit de sa qualité de connétable de France[c 4]. En déjà, les envoyés français et bourguignon conclurent que Louis de Luxembourg, ennemi criminel, devait être mis à mort. La paix de Picquigny, traité signé le , était définitive. Car, le roi Édouard IV d'Angleterre envoya à Louis XI les lettres de Saint-Pol afin d'aggraver la guerre. Enfin, même le duc Charles le Téméraire décida de faire arrêter Louis de Luxembourg[c 5]. Le , Saint-Pol fut envoyé à Paris. Aussitôt que le parlement de Paris le condamna à mort le après trois semaines de procès, il avait la tête tranchée le même jour[c 6]. En conséquence, le duc de Bourgogne reçut Saint-Quentin, Ham et Bohain au détriment de la famille de Luxembourg.[Quoi ?] Au service du roi de FranceIl est nommé par Louis XII chambellan ordinaire et souvent chargé des négociations importantes. Le roi le rétablit dans ses biens par lettres datées de Blois du [b 1]. En 1510, à la suite de la mort de Charles de Bourbon sans héritier mâle, le comté de Ligny est rendu à Antoine. Notes et références
Références bibliographiques
Articles connexesLiens externes
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