Ham est située aux confins du Vermandois, du Santerre et du Noyonnais, à la limite est du département de la Somme avec celui de l'Aisne et sud-est avec celui de l'Oise. La ville est située à 20 km au sud-ouest de Saint-Quentin, à 20 km au nord de Noyon, à 25 km au sud de Péronne.
La Sommette, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Cugny et se jette dans la Somme sur la commune, après avoir traversé huit communes[4].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Clercs à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Ham est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Ham[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (56,3 %), zones urbanisées (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), forêts (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
La ville de Ham a été reconstruite en quasi-totalité après la Grande Guerre. Le tracé des rues du centre-ville a été remodelé et les monuments et bâtiments publics restaurés (église, hôtel de ville...), rasés (beffroi...) ou reconstruits (hôpital...). Certains immeubles ont été construits dans le style Art déco.
Dans les années 1960-1970, l'urbanisme a connu un nouvel essor : annexion des communes limitrophes de Saint-Sulpice et d'Estouilly, construction de lotissements et d'immeubles HLM à la périphérie de la ville (quartiers de la Plaine-Saint-Martin et de Saint-Sulpice)[17].
La ville de Ham et les communes voisines d'Eppeville, Muille-Villette et Brouchy forment une agglomération urbaine de 7 000 à 8 000 habitants qui est en déclin démographique du fait de la décrue de l'emploi industriel.
C'est la ville de Ham qui concentre le plus d'habitants, de commerces et de services. Cet héritage médiéval perdure malgré là encore un certain déclin. La ville s'est développée pendant les Trente Glorieuses, du fait de l'annexion de deux communes voisines Saint-Sulpice et Etouilly ce qui a permis une extension des lotissements. Il en a été de même à l'est pour le quartier de la Plaine Saint-Martin où ont été construits des immeubles d'habitat collectif.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 402, alors qu'il était de 2 345 en 2014 et de 2 368 en 2009[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ham en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].
En 932, le lieu est nommé Hammus, puis Hamus en 986, Hamo en 1142[20].
Selon toute vraisemblance, Ham est un nom d'origine germanique. Les toponymes en ham ont une double signification: les uns ont le sens de village et remontent soit au vieux saxon hâm[21], soit à une origine francique qui a le sens de courbure dans une rive, un méandre[22].
Du XIIe au XIVe siècle, le fief est tenu par la maison de Ham, qui passe pour descendre des comtes de Vermandois. La dernière descendante de cette famille, Marie de Ham, vend la seigneurie de Ham à Enguerrand VII de Coucy. Des Coucy, la seigneurie de Ham passe aux maisons d'Orléans, de Bar, de Luxembourg.
Au XVe siècle, Louis de Luxembourg-Saint-Pol, plus connu sous le nom de connétable de Saint-Pol, dont la devise était mon mieux, transforme la forteresse de Ham pour qu'elle puisse résister aux tirs d'artillerie. Ayant joué double jeu entre le roi d'Angleterre et Louis XI, il est arrêté, jugé, condamné à mort et décapité en place de Grève à Paris. Ses biens sont confisqués par la couronne. La seigneurie de Ham passe par la volonté royale aux Boubon-Vendôme, jusqu'à Henri IV qui la réunit une nouvelle fois à la couronne[25].
En 1557, Ham est assiégée et prise par les Espagnols ; il en est de même en 1595. En juin 1595, les troupes d' Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et de François d'Orléans-Longueville, s'emparèrent de la ville et y massacrent la petite garnison espagnole qui y stationnaits[26].
Lors de la guerre de Trente Ans, en 1636, 1641 et 1650, les Espagnols pillent le Pays hamois[27].
Louis XIV fait étape en 1663 et 1676 à l'abbaye de Ham en allant en Flandre. En 1692, se rendant au siège de Namur, il passe une nuit à l'abbaye, en compagnie du Dauphin.
Un grave incendie détruit 250 maisons en 1676, principalement dans la paroisse Saint-Martin.
En 1678, Jeanne Malin, religieuse de Port-Royal fonde dans sa ville natale, la maison de la Providence pour l'éducation des filles.
La Révolution française, Ham une ville révolutionnaire ?
Au début de la Révolution française, à la fin , Ham voit un épisode de la Grande Peur, un boucher d'Hombleux, annonce dans la ville que dix mille soldats ennemis viennent piller les récoltes.
En 1790, des troubles frumentaires ayant éclaté à Saint-Quentin, un détachement du régiment de Bourbon et des gardes nationaux se rend à Saint-Quentin, le pour prêter main-forte à la garde nationale saint-quentinoise[29].
L'abbaye et les églises Saint-Pierre et Saint-Martin sont déclarées bien national et vendues avec leur mobilier. Elles sont démolies, excepté le clocher de l'église Saint-Pierre qui faisait office de beffroi. La seule église subsistant à Ham, l'église abbatiale Notre-Dame devient l'église paroissiale[30].
Le citoyen Mercier est délégué par la commune pour porter à la Convention l'argenterie des églises et demander le changement de nom de la ville de Ham (jugé impur) en Sparte. Une Société populaire se constitue et tient ses séances dans l'ancien couvent de la Providence. Son but est de soutenir l'action du Comité de surveillance et de défendre le gouvernement révolutionnaire. Elle est dissoute le [30].
Le 10nivôsean II, est organisé à Ham une fête de la Fraternité et de la Raison, avec défilé de la population précédé des bustes de Brutus, Marat et Le Pelletier de Saint-Fargeau, une jeune fille représentant Minerve, une autre la déesse Raison. Le défilé se rend au temple de la Raison (l'église Notre-Dame), maire et conseil municipal compris. Après discours et chants, on se sépare[32].
André Dumont, envoyé en mission dans la Somme par la Convention, arrive à Ham, fait arrêter le président du tribunal révolutionnaire et plusieurs aristocrates et les fait transférer à Amiens[32].
Consulat et Premier Empire, Napoléon de passage à Ham
Un incident sans gravité se déroule à Ham lors du passage de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul. Se rendant sur le chantier du canal souterrain de Riqueval, le 20pluviôsean IX, la voiture qui le transporte verse, sans dommage, dans le faubourg de Saint-Sulpice. On croit, un instant, à un attentat.
Le , la garnison de Ham parvient à stopper durant deux jours l'avancée des troupes prussiennes du général Thyelman. La garnison cependant doit capituler après négociation[34].
Louis-Napoléon Bonaparte prisonnier à Ham
Le fort de Ham, qui n'est plus place de guerre depuis 1804, devient jusqu'en 1842, une place forte de troisième ordre. Il est utilisé comme prison militaire aux XVIIIe et XIXe siècles[35].
Il rédige dans sa prison l'ouvrage Extinction du paupérisme, publié en 1844. Le , il s'évade en empruntant les vêtements d'un maçon, Charles Pinguet (1826-1892), dont le nom est ironiquement déformé en Badinguet.
Guerre de 1870, la capitulation prussienne
Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville subit une attaque des Prussiens repoussée les 19 et . Cependant, la garnison du château, ayant reçu l'ordre de se replier devant l'avance ennemie, quittait Ham le 21 novembre. Le même jour, un escadron de uhlans et trois compagnies de chasseurs, sous les ordres du général von Kummer, firent leur entrée dans la ville.
La formation de l'Armée du Nord à partir du 18 novembre 1870 allait modifier la situation. Ham était occupée par une partie de la 3e division de chemin de fer de campagne et par un détachement du 81e régiment de ligne prussien sous les ordres du lieutenant Bürger, soit environ 200 hommes.
C'est alors qu'au soir du , venant du Saint-Quentin, un détachement de la 1ère division de l'armée du Nord, investit la ville, fit prisonnier les officiers prussiens et obligea les troupes ennemies retranchées dans le château à signer, le lendemain, une capitulation, fait unique dans l'histoire de la guerre franco-prussienne[36].
La ville fut à nouveau occupée par les Prussiens à partir du 17 décembre 1870, la population étant soumise à des réquisitions[37].
L'arrivée du chemin de fer et le développement de la ville
Dans le courant du XIXe siècle, les remparts de la ville sont arasés et transformés en promenade : les actuels boulevards.
À la fin du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l'industrie favorisée par la mise en service par la Compagnie du Nord de la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon[Note 5] et du canal de la Somme. L'activité industrielle se caractérise alors par la fabrication de sucre[38] et à Saint-Sulpice, village voisin de Ham par l'activité métallurgique (fonderie et construction mécanique)[39].
En 1917, l'Armée allemande se replie sur la ligne Hindenburg, ligne fortifiée de Lens à Soissons, pratiquant, sur les territoires abandonnés, la tactique de la terre brûlée. C'est ainsi que la forteresse et l'ensemble de la ville de Ham sont dynamités par les Allemands le .
Au XXIe siècle, il ne reste du bel édifice que des ruines pittoresques dominant le cours paisible du canal de la Somme.
À la fin de la guerre, la commune est considérée comme très largement détruite[44].
Destructions du quartier autour du fort de Ham, après l'explosion de 1917.
La reconstruction de la ville et des communes avoisinante s'est déroulée dans les années 1920 et 1930. La plupart des édifices ayant été détruits en totalité ou en partie, il est décidé de construire du neuf et de ne restaurer que l'église Notre-Dame, les bâtiments de l'ancienne abbaye, l'hôtel de ville. Le beffroi très endommagé est entièrement démoli. Les immeubles dont le plus beau fleuron était l'hôpital sont construits dans le style art déco.
La gare de Ham n'est reconstruite sur le territoire de la commune de Muille-Villette qu'en 1929, une fois que la municipalité et la compagnie du Nord ont trouvé le financement de ce chantier[46].
Les 24, 25 et , se déroulent les fêtes de la renaissance de Ham qui sont filmées.
Dans cette ville frontière, la conclusion des accords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : le conseil municipal attribue le nom de Neville-Chamberlain à une des rues de la ville dans les jours qui suivent[47].
Seconde Guerre mondiale, débâcle, occupation et Résistance
Pendant l'Occupation, la résistance s'organise. Des actions de sabotage ont lieu comme celle qui touche, dans la nuit du 3 au , à Ham, l'usine Cuivre et alliages qui ne fait aucune victime. Cette usine, qui emploie environ 500 personnes, est classée Rüstung (armement) par les Allemands ; elle est paralysée aux deux tiers pendant trois semaines. Quatre ouvriers de l'usine, Robert Bibaut, Maurice Coutte, Marc Mignot[49] et Paul Vaudoyer, sur ordre du capitaine Étienne Dromas[50], le groupement de résistance de Laon, parviennent à plastiquer les machines et à stopper la production d'obus et de cartouches destinés à l'armée allemande. Arrêtés, transférés à la prison d'Amiens, ils subissent interrogatoires et tortures. Trois d'entre meurent, victimes du bombardement britannique de la prison[51] du , de nom de code « opération Jéricho ». Marc Mignot quant à lui est déporté au camp de travail forcé de Coswig, en Saxe ; il réussit à survivre et rentre à Ham à la fin du conflit en 1945[49].
La ville de Ham est libérée par l'armée américaine le . Elle est décorée de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, par décret du [52].
Les Trente Glorieuses, la prospérité retrouvée
Pendant les Trente glorieuses, la ville connaît, comme l'ensemble de la France, une période de prospérité après la reconstruction.
La commune d'Estouilly fusionne avec Ham en 1964 et celle de Saint-Sulpice en fait de même en 1965[23]. La ville se dote de lotissements à l'est et au nord-ouest dans les quartiers de la Plaine Saint-Martin et de Saint-Sulpice.
Ham frappée par la désindustrialisation à la fin du XXe et au début du XXIe siècle
Dans les années 1980, Ham est victime de la crise économique et subit le mouvement de désindustrialisation qui touche l'Europe de l'Ouest. Si les établissements industriels restent en activité, la décrue de l'emploi est inexorable, la ville perd des habitants et ne parvient pas à diversifier ses activités économiques.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Ham[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[53], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays hamois et celle du Pays neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[54].
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI-DVD menée par Grégory Labille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 092 voix (21 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[57] :
- Marc Bonef, maire sortant[58] (UMP, 628 voix, 28,80 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Éric Legrand (DVG, 460 voix, 21,10 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 29,57 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DVG menée par Eric Legrand[59] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 097 voix (65,80 %, 23 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celle LR menée par le maire sortant Grégory Labille, qui a recueilli 570 voix (34,19 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 44,18 % des électeurs se sont abstenus[60],[61].
Le département finance l'équipement et le fonctionnement technique du collège Victor-Hugo[73] et la région : le lycée professionnel Jean-Charles-Peltier[74].
Toujours en 2012, les Hamois disposent également d'un établissement d'enseignement privé (école et collège Notre-Dame)[75].
Équipements culturels
L'ancien théâtre a été transformé en cinéma dans les années 1970. Après plusieurs années de fermeture, il a été rebaptisé Le Méliès et rouvert au milieu des années 1980 grâce à l'action de l'association Ciném'Ham[réf. nécessaire].
Le Basket-ball Hamois (BBH) est localisé au gymnase Jean-Moulin. Lors de la saison 1993-1994, le club évoluait en National 1 (actuellement Pro A). Il évolue actuellement dans le championnat de Régionale 3 des Hauts-de-France. Il est le club phare de la ville.
L'US Ham football club a évolué en National (D3) lors de la saison 1990-1991. Les rencontres ont lieu au stade Gaston-Lejeune[réf. nécessaire].
Le dojo du club de judo de Ham est situé à côté du collège Victor-Hugo, dans le même ensemble que le gymnase Jean-Moulin de la ville.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[78].
En 2022, la commune comptait 4 408 habitants[Note 6], en évolution de −5 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 133 hommes pour 2 463 femmes, soit un taux de 53,59 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[80]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
8,8
75-89 ans
13,8
17,4
60-74 ans
16,9
20,8
45-59 ans
18,5
15,7
30-44 ans
14,7
17,7
15-29 ans
15,1
18,4
0-14 ans
18,5
Pyramide des âges du département de la Somme en 2021 en pourcentage[81]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,8
6,7
75-89 ans
9,4
17,2
60-74 ans
18,1
19,8
45-59 ans
19,1
18,2
30-44 ans
17,5
19,4
15-29 ans
18
18,2
0-14 ans
16,2
Manifestations culturelles et festivités
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2005, la ville renoue avec la tradition des géants.
Les trois silhouettes de Tchout Jaques, Armandine et Dudule animent épisodiquement la cité — comme en mai 2007, par exemple, avec « El cavalcade ed Tchout Jaques[82],[83] » — et assurent des prestations dans d'autres villes organisant des parades.
L'édition 2009 a eu lieu le dimanche [84] et a donné lieu peu après, dès le , à l'annonce de l'ouverture du site consacré à l'association[85].
Économie
Les activités de commerce de détail, de banque et d'assurance sont concentrées dans le centre-ville. Les activités de production industrielle sont situées à la périphérie de la ville.
Les établissements scolaires secondaires ont été construits en périphérie du centre-ville de même que des espaces récréatifs, stade de football, piscine, dojo etc.
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[86] :
total des produits de fonctionnement : 4 382 000 €, soit 931 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 4 181 000 €, soit 888 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 1 011 000 €, soit 215 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 1 278 000 €, soit 272 € par habitant ;
endettement : 1 819 000 €, soit 386 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 20,38 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,56 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,52 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,74 % ;
cotisation foncière des entreprises : 13,18 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 940 €[87].
Entreprises et commerces
Une usine métallurgique Aluminium France extrusion se trouve sur la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château fort[36] La ville de Ham possède des vestiges d'un château fort[88],[89],[90] dont les premiers remparts élevés en pierre datent du XIIIe siècle sous le règne du seigneur des lieux : Odon IV. Dès le XVe siècle, sous l'influence de Jean II de Luxembourg-Ligny, puis de son neveu Louis de Luxembourg-Saint-Pol, le château se transforme en une véritable forteresse féodale qui est très convoitée. Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol et connétable de Louis XI en 1465, fait édifier un donjon monumental : 33 m de hauteur, 33 m de diamètre, 11 m d'épaisseur de murs[31].
En mars 1917, l'occupant allemand fait sauter en grande partie ce château dont il ne reste aujourd'hui que la tour d'entrée et quelques vestiges du donjon et des remparts.
Église Notre-Dame : Ancienne église abbatiale d'un monastère de chanoines génovéfains fondé en 1108. Le chœur, le transept et surtout la crypte sont les parties les plus intéressantes ; leur construction remonte à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle.
De la période romane subsistent les trois baies de la façade occidentale et la crypte. Classé MH (1888)[92].
La crypte[93], construite entre 1180 et 1220, est la partie la plus intéressante de l'édifice. Les voûtes sur croisées d'ogives reposent sur de massives colonnes. On peut y voir deux gisants du XIIIe siècle, celui d'Odon IV, seigneur de Ham, mort en 1234[94], et celui de sa femme Isabelle de Béthencourt[95].
L'hôtel de ville : Reconstruit par l'architecte de Saint-Quentin Ch. Chérier en 1879, l'hôtel de ville a été détruit au cours de la Première Guerre mondiale. Seule la façade a subsisté. L'édifice a été reconstruit sous la maîtrise d'œuvre de Henri Brassart-Mariage et fils de Saint-Quentin de 1925 à 1927 dans le style des hôtels de ville flamands, et en remployant des ferronneries anciennes récupérées dans les ruines[98],[99]. Dans la salle des délibérations, buste du général Foy.
Monument du général Foy : Sur la place de l'hôtel de ville, se dresse le monument à la mémoire du général Foy, né dans une maison de la place. Une statue en bronze du sculpteur Ernest-Eugène Hiolle est posée sur un piédestal sur lequel sont reproduits les bas-reliefs du tombeau du général au cimetière du Père-Lachaise à Paris, dus à David d'Angers. Ce monument a été érigé en 1879, à la suite d'une souscription publique, à l'initiative de la municipalité[100].
Immeubles art déco : Le centre-ville, caractéristique de la reconstruction après 1918, avec l'hôtel de ville, l'Hôtel de France et un ensemble de constructions civiles[98],[17]. On peut également noter l'hospice-hôpital-orphelinat, 56 rue de Verdun, construit en 1931 en briques et béton-armé[101].
Panorama, en 2004.
Façade, rue de Noyon.
Détail.
Détail.
Monument de la Guerre de 1870 : Dans le cimetière de Ham, a été érigé un monument commémorant les combats du 9 décembre 1870 qui ont vu la capitulation de la garnison prussienne assiégée dans Ham. Il est dédié à la mémoire des soldats de l'armée du Nord morts pour la Défense nationale.
Parc Delicourt[102] : Dessiné par un paysagiste de Paris, à la fin du XIXe siècle, ce parc est agrémenté d'une pièce d'eau, de hautes futaies et de massifs de fleurs.
Ancienne usine de transformation de métaux, 38 route de Chauny, implantée sur un ancien site industriel occupé avant la Première Guerre mondiale par la S.A. de la Distillerie de Sébastopol, reprise par l'Omnium industriel de Ham, puis en 1930 par la Compagnie française des produits métallurgiques, et en 1945 par la S.A. Cuivres et alliages. L'usine est devenue Softal sous laquelle les ateliers de fabrication ont été agrandis à la fin du 2e quart du XXe siècle[103].
Ancien moulin à farine sur la Somme, dit Moulin Filou, rue Salvador-Allende, reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale qui a cessé de fonctionner en 1957 et transformé depuis en magasin de commerce[104].
Autres exemples d'architecture industrielle du XXe siècle, les anciens Ateliers de Saint-Sulpice, 10 rue du Marais[105], ou l'ancienne sucrerie Achille Bernot, 33 rue de Verdun[106].
Les hardines, jardins maraîchers implantés sur les deux communes de Ham et Eppeville, qui intègrent la nature à la ville[107].
Estouilly : C'est une ancienne commune fusionnée avec Ham en 1964, où se trouvait un château, détruit pendant la Première Guerre mondiale[108]. L'église Saint-Médard d'Estouilly est de style préroman. Quelques indices permettent de dater sa construction du milieu du XIe et le tout début du XIIe siècle[109].
Personnalités liées à la commune
{{Gilber évêque de Meaux}} Saint Gilbert né à Ham le 30 septembre 950. Il fut d'abord chanoine à Saint Quentin, puis évêque de Meaux. Il est décédé le 13 février 1009[110].
Odon IV, seigneur de Ham qui fait bâtir le château fort au XIIIe siècle.
Louis de Luxembourg-Saint-Pol (1418-1475), plus connu sous le nom de « connétable de Saint-Pol ». Il modifie l'architecture du château de Ham pour lui permettre de résister aux attaques d'artillerie. Il fait construire un donjon formidable dit « tour du Connétable » dynamité par les Allemands en 1917.
Alexandre-François Fourquin (1758-1839), né à Ham, Chanoine génovéfain de l'Abbaye de Ham, Receveur de l'Hospice et du Bureau des aides de Ham, Maire de Ham (an IV-1808), y décède 1839, 81 ans, laissera des Manuscrits sur l'Histoire de Ham.
Jean-Charles-Athanase Peltier (1785-1845), né à Ham, fils de sabotier; fut d'abord horloger puis physicien, découvrira l'effet appelé "l'effet-Peltier" en 1834, décédé à Paris et inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873), condamné pour complot contre l'État après l'échec du soulèvement de la garnison de Boulogne-sur-Mer, a été enfermé au château de Ham entre 1840 et 1846, date à laquelle il s'en est évadé.
Achille Joseph Bernot (1842-1911), homme politique, député de la Somme puis sénateur.
Elie Fleury, né à Ham le et mort à Toulon en 1938. Journaliste et historien, il écrit des articles notamment dans le Journal de Saint-Quentin dont il est le directeur, sous le pseudonyme d'Adrian Villart. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Histoire populaire de la ville et du château de Ham (1881), Les Maisons ouvrières d'Amiens (1889), Catalogue raisonné des pastels de Maurice-Quentin de La Tour à Saint-Quentin (1911), Sous la botte. Histoire de la ville de Saint-Quentin pendant l'occupation allemande. - (1926). Il a également écrit de la poésie et des pièces de théâtre.
Léon Accambray (1868-1934), né à Ham. Député radical-socialiste de l'Aisne de 1914 à 1932.
Héraldique
Blason
D'azur à la muraille d'argent crénelée de quatre pièces, maçonnée de sable, confortée d'une tour aussi d'argent, crénelée de quatre pièces, ouverte, ajourée et maçonnée aussi de sable, sommée de deux guidons d'or[112].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'Armée du 27 octobre 1920 : « A supporté sans faiblir les bombardements qui l'ont en grande partie détruite. Par la belle attitude morale, les dommages subis, les souffrances de sa population a mérité la reconnaissance du pays. »[113]
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[113]. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « bourg vaillant et courageux, au patriotisme exemplaire. Atteint par l'ennemi le 19 mai 1940, a été le théâtre de furieux combats soutenus, fin mai et début juin 1940, par la 3e D.I.A.. Violemment bombardé, à demi détruit, cruellement éprouvé, dans ses enfants, dix tués et vingt-trois touchés, a supporté dignement ses épreuves et ses souffrances, se remettant fièrement et avec cœur à l'ouvrage. »[113]
Détails
Ces armes sont utilisées par la commune depuis le XVIIIe siècle ; au milieu du XVIe siècle, les armes de la ville de Ham étaient différentes[114]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Louis Blanc, « Visite au fort de Ham », chapitre XXV de Révélations historiques en réponse au livre de lord Normamby, intitulé "A year of Revolution in Paris", volume 2, Meline, Cans et compagnie, Bruxelles, 1859.
Charles Calippe, La Somme sous l'occupation allemande - -, 1994, livre III, chapitre III, Paris, Office de diffusion et d'édition du livre d'histoire, 1994, 310 pages (ISBN978 - 2 - 84 126 - 047 - 8).
J.-G. Capo de Feuillide, Le Château de Ham, son histoire, ses seigneurs et ses prisonniers , 1842, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2008 (ISBN978 - 2 - 7 586 - 0245 - 3)
Cercle cartophile de Ham, Balade dans le Pays hamois, tome 1, C.C.H., Ham, 1992.
Cercle cartophile de Ham, Balade dans le Pays hamois, tome 2, C.C.H., Ham.
Cercle cartophile de Ham, L'industrie dans l'agglomération hamoise, C.C.H., Ham, 2013.
Comité d'organisation pour la commémoration du cinquantenaire de la Bataille de la Somme dans le secteur de Ham, Ham: mai-, 20 Jours contre les Panzer, 1990, conseil général de la Somme.
Paul Decagny (abbé), Ham et ses environs : l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Office d'édition du livre d'histoire, 1996, 293 pages, (ISBN2-841-78073-2)
André Démotier, Des événements et des hommes, le demi-siècle du général Foy, Association philatélique de Ham, Ham, 1992 (ISBN 2 -9506704) édité erroné (BNF35513445).
Élie Fleury et Ernest Danicourt, Histoire populaire de la ville de Ham, Paris, SEDOPOLS, (1re éd. Ham, 1881), 207 p. (ISBN2-904177-02-7)lire en ligne sur Gallica
Juliette Glikman, Louis-Napoléon prisonnier, du Fort de Ham aux ors des Tuileries, Aubier collection historique, Paris, Flammarion, 2011 (ISBN978-2-7007-0404-4).
Charles Gomart, Ham, son château et ses prisonniers, Paris, la Vague verte, , 372 p. (ISBN2-913924-04-2), [lire en ligne]
Robert Lamouche, 1840-1846, Le Prisonnier du Fort de Ham, Woignarue, La Vague verte, 2000 (ISBN2 - 913 924 - 10 - 7).
Section photographique de l'armée, « Clichés et peintures de Ham », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, 1914-1918 (consulté le ).
Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'Armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 295 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1996 au 01/06/2024.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Ham comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑ a et b« Le fort de Ham », Histoire locale, sur ville-ham.fr (consulté le ).
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↑V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne)« Imposée par l'État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
↑« Dernière réunion pour les élus du Pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5« Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l'Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
↑Éric Legrand, candidat aux Municipales, a présenté sa liste samedi 25 janvier, « Ham Ensemble » d'Éric Legrand premier à se lancer dans la compétition des Municipales 2020 à Ham : Éric Legrand, candidat aux Municipales, a présenté sa liste samedi 25 janvier », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑François Sauvestre, « Municipales à Ham : la claque pour le sortant Grégory Labille, battu dès le premier tour », France Bleu Picardie, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Fouquet, « Marc Bonef tire sa révérence à Ham : Maire durant 25 ans, créateur et président de la communauté de communes du Pays Hamois, conseiller régional, le docteur Marc Bonef a mis un terme à sa carrière politique. Retour sur plus d'un quart de siècle d'engagement au service des autres. Récapitulatif en 10 points », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Premier vrai conseil pour le nouveau maire », Journal de Ham, no 15, , p. 6 (ISSN0755-1398).
↑Ludovic Lascombe, « Le maire de Ham veut faire bouger sa ville : Lors de ses vœux, Grégory Labille s'est voulu résolument « optimiste ». », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Lors de sa cérémonie des vœux à la population, vendredi 27 janvier à la salle des fêtes quasi pleine, le maire de Ham Grégory Labille (UDI) a lancé un message clair – avec un peu d'humour – à ses administrés. ».
↑Vincent Fouquet, « Grégory Labille, maire de Ham : «Je serai candidat en 2020» : Grand communiquant, celui dont la devise est « Vous ne viendrez plus à Ham par hasard » argumente en faisant le bilan de ses actions. Il évoque l'avenir jusqu'aux prochaines élections », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Il y a 1 654 jours que Grégory Labille (LR) a été élu maire, dès le premier tour, battant de 4 voix (1 092 contre 1 088) son adversaire et maire sortant Marc Bonef (LR) ».
↑Ludovic Lascombe, « Éric Legrand, maire de Ham: «Faire rayonner la ville au-delà de nos frontières» : Le nouveau maire, installé dans son fauteuil après la crise inédite du coronavirus, dévoile ses premières mesures pour la ville ainsi que son ambition pour l'est de la Somme. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Éric et Benoît Legrand, père et fils, respectivement maires de Ham et de Bray-Saint-Christophe reviennent sur les Municipales d'il y a tout juste un an : Il y a un an, en pleine crise sanitaire, un père et son fils sont réélus ou élus maires. Ils reviennent sur cette période si particulière », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
↑Christèle Dufourg, « Éric Legrand rafle la communauté de communes du Pays hamois : Candidat malheureux à la mairie de Ham en mars, Éric Legrand a été plébiscité à la tête de la communauté de communes du Pays hamois jeudi 24 avril », Le Courrier picard, (lire en ligne).
↑« le Général Foy », Histoire locale, sur ville-ham.fr (consulté le ).
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↑Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, .