La France, poussée par la décolonisation à se poser la question du devenir des archives de ses anciennes colonies, porte son choix en sur Aix-en-Provence pour les accueillir[1]. Ce choix s'explique par la proximité de la ville avec Marseille, « porte de l'Orient » d'où est partie la colonisation[2], mais aussi par la présence d'une chaire d'histoire coloniale à l'université d'Aix-Marseille[3], ainsi que par le climat sec favorable à la conservation des documents[4].
De la bibliothèque coloniale aux premières littératures africaines ( – )[η]
Colloques
Viêt Nam : Sources et approches ( – ), 2e colloque international Euroviêt avec l'Institut de recherche sur le Sud-Est asiatique (IRSEA) et l'Institut d'histoire comparée des civilisations (IHCC)[θ]
les archives relatives aux opérations militaires et les dossiers des soldats et officiers ayant servi outre-mer sont conservés par le service historique de la Défense.
↑Jean-Pierre Bat, « Le Centre des archives d'outre-mer (caom) n'est plus, vive les Archives nationales d'outre-mer (anom) ! », Afrique & Histoire, vol. 7, , p. 281–282 (DOI10.3917/afhi.007.0281).
↑Terres de bagne : Le bagne en Guyane et en Nouvelle-Calédonie, –, Aix-en-Provence, AMAROM, , 83 p. (ISBN2-9504975-0-0).
↑L'empire du sport : Les sports dans les anciennes colonies françaises, Aix en Provence, AMAROM, , 76 p. (ISBN2-9504975-1-9).
↑Mémoires des mondes : Les images de l'outre-mer, Aix-en-Provence, CAOM, , 12 p. (BNF36156449).
↑Écritures du Maroc, Aix-en-Provence, CAOM et Mémoires méditerranéennes, , 47 p..
↑Lucienne Martini (dir.), Confluence : Regards d'artistes sur l'Algérie, Aix-en-Provence, CAOM, , 63 p. (ISBN2-907830-24-4).
↑Elara Bertho, Cécile van den Avenne et Catherine Mazauric, De la bibliothèque coloniale aux premières littératures africaines, , 13 p. (HALhal-02291167).
↑Jean-Robert Henry (dir.) et Lucienne Martini (dir.), Littératures et temps colonial : Métamorphoses du regard sur la Méditerranée et l'Afrique, Aix-en-Provence, Édisud, , 344 p. (ISBN2-7449-0066-4).
↑Ernestine Carreira (dir.) et Idelette Muzart Fonseca dos Santos (dir.), Éclats d'empire : Du Brésil à Macao, Paris, Maisonneuve et Larose, (ISBN2-7068-1749-6).
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Arjen Taselaar, « The Centre des Archives d'Outre-Mer in Aix-en-Provence », Itinerario, vol. 19, no 1, , p. 105–107 (DOI10.1017/S0165115300021215).
Élisabeth Rabut, « Le Centre des archives d'outre-mer, premier centre délocalisé des Archives nationales », dans Histoires d'archives : Recueil d'articles offert à Lucie Favier par ses collègues et amis, Paris, Société des amis des archives de France, 378 p. (BNF36694547), p. 105–118.
Alexis Rinckenbach, « Un œil, des yeux : Bilan d'une première année d'expositions au Centre des archives d'Outre-mer réformé (- », La Gazette des archives, nos 182-183, , p. 255–269 (DOI10.3406/gazar.1998.3540).
Benoît Van Reeth (dir.) et Isabelle Dion (dir.), Histoires d'outre-mer : Les Archives nationales d'outre-mer ont 50 ans, Paris, Somogy Éditions d'art, , 359 p. (ISBN978-2-7572-1204-2).